Characterizing Traumatic Brain Injury and Its Association with Losing Stable Housing in a Community-based Sample

Can J Psychiatry. 2022 Mar;67(3):207-215. doi: 10.1177/07067437211000665. Epub 2021 Mar 15.

Abstract

Objective: Traumatic brain injury (TBI) is increasingly recognized as a common and impactful health determinant in homeless and precariously housed populations. We sought to describe the history of TBI in a precariously housed sample and evaluate how TBI was associated with the initial loss and lifetime duration of homelessness and precarious housing.

Method: We characterized the prevalence, mechanisms, and sex difference of lifetime TBI in a precariously housed sample. We also examined the impact of TBI severity and timing on becoming and staying homeless or precariously housed; 285 precariously housed participants completed the Brain Injury Screening Questionnaire in addition to other health assessments.

Results: A history of TBI was reported in 82.1% of the sample, with 64.6% reporting > 1 TBI, and 21.4% reporting a moderate or severe TBI. Assault was the most common mechanism of injury overall, and females reported significantly more traumatic brain injuries due to physical abuse than males (adjusted OR = 1.26, 95% CI = 1.14 to 1.39, P < 0.0001). The first moderate or severe TBI was significantly closer to the first experience of homelessness (b = 2.79, P = 0.003) and precarious housing (b = 2.69, P < 0.0001) than was the first mild TBI. In participants who received their first TBI prior to becoming homeless or precariously housed, traumatic brain injuries more proximal to the initial loss of stable housing were associated with a longer lifetime duration of homelessness (RR = 1.04, 95% CI = 1.02 to 1.06, P < 0.0001) and precarious housing (RR = 1.03, 95% CI = 1.01 to 1.04, P < 0.0001).

Conclusions: These findings demonstrate the high prevalence of TBI in this vulnerable population, and that aspects of TBI severity and timing are associated with the loss and lifetime duration of stable housing.

Objectif:: La lésion cérébrale traumatique (LCT) est de plus en plus reconnue comme étant un déterminant de la santé commun et percutant chez les populations itinérantes et précairement logées. Nous avons cherché à décrire les antécédents des lésions cérébrales traumatiques dans un échantillon au logement précaire et à évaluer de quelle façon la lésion cérébrale traumatique était associée à la perte initiale et à la durée de vie de l’itinérance et du logement précaire.

Méthodes:: Nous avons caractérisé la prévalence, les mécanismes, et la différence entre les sexes d’une lésion cérébrale traumatique de durée de vie dans un échantillon au logement précaire. Nous avons aussi examiné l’effet de la gravité et de la synchronisation d’une lésion cérébrale traumatique sur le fait de devenir et de rester itinérant ou d’avoir un logement précaire. Deux cent quatre-vingt-cinq participants au logement précaire ont rempli le Questionnaire de dépistage des lésions cérébrales (BISQ) en plus d’autres évaluations de santé.

Résultats:: Des antécédents de lésion cérébrale traumatique ont été rapportés chez 82,1% de l’échantillon, et 64,6% rapportaient > 1 LCT, tandis que 21,4% déclaraient une lésion cérébrale traumatique de modérée à grave. L’agression était le mécanisme le plus commun des blessures en général, et les femmes déclaraient significativement plus de lésions cérébrales traumatiques attribuables à l’abus physique que les hommes (RC ajusté 1,26; IC à 95% 1,14 à 1,39; p < 0,0001). La première lésion cérébrale traumatique modérée ou grave était significativement plus proche de la première expérience d’itinérance (b = 2,79, p = 0,003) et du logement précaire (b = 2,69, p < 0,0001) que ne l’était la première lésion cérébrale traumatique bénigne. Chez les participants qui ont subi leur première LCT avant de devenir itinérants ou en logement précaire, les lésions cérébrales traumatiques plus à proximité de la perte initiale de logement stable étaient associées à une durée d’itinérance plus longue à vie (RR = 1,04; IC à 95% 1,02 à 1,06; p < 0,0001) et au logement précaire (RR = 1,03; IC à 95% 1,01 à 1,04; p < 0,0001).

Conclusions:: Ces résultats démontrent que la prévalence des lésions cérébrales traumatiques est élevée dans cette population vulnérable, et que les aspects de la gravité et de la synchronisation des lésions cérébrales traumatiques sont associés à la perte de durée de vie d’un logement stable.

Keywords: homeless; marginally housed; precarious housing; traumatic brain injury.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Brain Injuries, Traumatic* / epidemiology
  • Female
  • Housing
  • Humans
  • Ill-Housed Persons*
  • Male
  • Prevalence
  • Vulnerable Populations