Medical Assistance in Dying in health sciences curricula: A qualitative exploratory study

Can Med Educ J. 2020 Dec 7;11(6):e79-e89. doi: 10.36834/cmej.69325. eCollection 2020 Dec.

Abstract

Background: This paper offers insight into (1) the driving and restraining forces impacting the inclusion of medical assistance in dying (MAID) in health sciences curricula, (2) the required resources for teaching MAID, and (3) the current placement of MAID in health sciences curricula in relation to end-of-life care concepts.

Method: We conducted a qualitative exploratory study in a Canadian province using Interpretive Description, Force Field Analysis, and Change as Three Steps. We interviewed ten key informants (KI), representing the provincial health sciences programs of medicine, nursing, pharmacy, and social work. KIs held various roles, including curriculum coordinator, associate dean, or lecturing faculty. Data were analyzed via the comparative method using NVivo12.

Results: Curriculum delivery structures, resources, faculty comfort and practice context, and uncertainty of the student scope of practice influenced MAID inclusion. Medical and pharmacy students were consistently exposed to MAID, whereas MAID inclusion in nursing and social work was determined by faculty in consideration with the pre-existing course objectives. The theoretical and legal aspects of MAID were more consistently taught than clinical care when faculty did not have a current practice context. Care pathways, accreditation standards, practice experts, peer-reviewed evidence, and local statistics were identified as the required resources to support student learning. MAID was delivered in conjunction with palliative care and ethics, legalities, and professional regulation courses.

Conclusion: The addition of MAID in health sciences curricula is crucial to support students in this new practice context. Identifying the drivers and restrainers influencing the inclusion of MAID in health sciences curricula is critical to support the comprehensiveness of end-of-life education for all students.

Contexte: Cet article vise à explorer 1) les forces motrices et restrictives ayant un effet sur l’inclusion de l’aide médicale à mourir (AMM) aux programmes d’études en sciences de la santé, 2) les ressources nécessaires à l’enseignement de l’AMM, et 3) la place actuelle occupée par l’AMM dans les programmes d’études en sciences de la santé par rapport aux concepts de soins de fin de vie.

Méthodologie: Nous avons mené une étude qualitative exploratoire dans une province canadienne en utilisant la description interprétative, l’analyse des champs de force et le changement en trois étapes. Nous avons interrogé dix informateurs clés, représentant les programmes provinciaux de sciences de la santé en médecine, sciences infirmières, pharmacie et du travail social. Ces informateurs clés assumaient diverses fonctions, entre autres celui de coordinateur du cursus, de doyen associé et d’enseignant. Les données ont été analysées par la méthode comparative en utilisant NVivo12.

Résultats: Les structures des cursus, les ressources, l’aisance et le contexte de pratique des professeurs, ainsi que l’incertitude des étudiants quant à leur champ d’exercice ont tous influé sur l’inclusion de l’AMM. Les étudiants en médecine et en pharmacie ont été systématiquement exposés à l’AMM, tandis que l’inclusion de l’AMM au programme d’études en sciences infirmières et en travail social a été déterminée par le corps enseignant en tenant compte des objectifs préexistants des cours. Les aspects théoriques et juridiques de l’AMM étaient plus systématiquement enseignés que les soins cliniques lorsque le corps professoral ne disposait pas d’un contexte de pratique. Les trajectoires de soins, les normes relatives à l’homologation, les experts de la pratique, les données probantes et les statistiques locales ont été identifiés comme ressources nécessaires pour soutenir l’apprentissage des étudiants. L’enseignement de l’AMM a été dispensé en même temps que les cours sur les soins palliatifs, l’éthique, les aspects juridiques et la réglementation professionnelle.

Conclusion: L’ajout de l’AMM aux cursus en sciences de la santé est crucial pour soutenir les étudiants dans ce nouveau contexte de pratique. Il est essentiel d’identifier les moteurs et les freins qui influent sur l’inclusion de l’AMM dans les cursus en sciences de la santé pour assurer la globalité de la formation sur la fin de vie pour tous les étudiants.