Accuracy of Physicians in Differentiating Type 1 and Type 2 Myocardial Infarction Based on Clinical Information

CJC Open. 2020 Jul 17;2(6):577-584. doi: 10.1016/j.cjco.2020.07.009. eCollection 2020 Nov.

Abstract

Background: Physicians commonly judge whether a myocardial infarction (MI) is type 1 (thrombotic) vs type 2 (supply/demand mismatch) based on clinical information. Little is known about the accuracy of physicians' clinical judgement in this regard. We aimed to determine the accuracy of physicians' judgement in the classification of type 1 vs type 2 MI in perioperative and nonoperative settings.

Methods: We performed an online survey using cases from the Optical Coherence Tomographic Imaging of Thrombus (OPTIMUS) Study, which investigated the prevalence of a culprit lesion thrombus based on intracoronary optical coherence tomography (OCT) in patients experiencing MI. Four MI cases, 2 perioperative and 2 nonoperative, were selected randomly, stratified by etiology. Physicians were provided with the patient's medical history, laboratory parameters, and electrocardiograms. Physicians did not have access to intracoronary OCT results. The primary outcome was the accuracy of physicians' judgement of MI etiology, measured as raw agreement between physicians and intracoronary OCT findings. Fleiss' kappa and Gwet's AC1 were calculated to correct for chance.

Results: The response rate was 57% (308 of 536). Respondents were 62% male; median age was 45 years (standard deviation ± 11); 45% had been in practice for > 15 years. Respondents' overall accuracy for MI etiology was 60% (95% confidence interval [CI] 57%-63%), including 63% (95% CI 60%-68%) for nonoperative cases, and 56% (95% CI 52%-60%) for perioperative cases. Overall chance-corrected agreement was poor (kappa = 0.05), consistent across specialties and clinical scenarios.

Conclusions: Physician accuracy in determining MI etiology based on clinical information is poor. Physicians should consider results from other testing, such as invasive coronary angiography, when determining MI etiology.

Contexte: Les médecins déterminent généralement s’ils sont en présence d’un infarctus du myocarde (IM) de type 1 (thrombotique) ou de type 2 (demande accrue ou apport réduit en oxygène) sur la base des renseignements cliniques. On en sait cependant très peu au sujet de la justesse du jugement clinique des médecins à cet égard. Nous avons donc cherché à déterminer si les médecins réussissent à distinguer correctement les IM de type 1 et de type 2 dans les contextes périopératoire et non opératoire.

Méthodologie: Nous avons mené une enquête en ligne en utilisant les cas de l’étude OPTIMUS ( Op tical Coherence T omographic Im aging of Thromb us ), qui avait évalué la prévalence des lésions causant un thrombus au moyen de la tomographie par cohérence optique (TCO) endocoronaire chez les patients subissant un IM. Nous avons choisi au hasard quatre cas d’IM stratifiés en fonction de leur cause : deux cas en contexte périopératoire et deux cas en contexte non opératoire. Les médecins avaient accès aux antécédents médicaux, aux résultats des analyses de laboratoire et aux électrocardiogrammes des patients, mais pas aux résultats de la TCO endocoronaire. Le principal paramètre d’évaluation était la justesse du jugement du médecin concernant la cause de l’IM, mesurée en fonction de la concordance approximative entre le jugement du médecin et les observations à la TCO endocoronaire. Les coefficients de concordance kappa de Fleiss et AC1 de Gwet ont servi à corriger pour le hasard.

Résultats: Le taux de réponse était de 57 % (308 sur 536). Des participants, 62 % étaient des hommes et 45 % exerçaient depuis plus de 15 ans; l’âge médian était de 45 ans (écart-type : ± 11). La justesse globale avec laquelle les répondants ont déterminé la cause des IM était de 60 % (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 57-63 %) : 63 % (IC à 95 % : 60-68 %) dans le cas des IM en contexte non opératoire et 56 % (IC à 95 % : 52-60 %) dans le cas des IM en contexte périopératoire. La concordance globale corrigée pour le hasard était faible (kappa = 0,05) et demeurait constante, sans égard au domaine de spécialité ou au scénario clinique.

Conclusions: La justesse du jugement des médecins évaluant la cause d’un IM en fonction des renseignements cliniques est faible. Les médecins devraient envisager de recourir à des tests additionnels, y compris la coronarographie invasive, avant de déterminer la cause d’un IM.