Background: Evidence shows that most adolescents with bipolar disorder (BD) achieve syndromic recovery after being referred to specialized treatment. However, functional recovery is reached in less than 50% of those cases.
Method: Descriptive cross-sectional case-control study, based on a clinical sample of 44 BD patients aged 12-19, matched by age and sex with 44 healthy controls (HC). Psychopathology was ascertained using the KSADS-PL, in addition to the clinical scales. Information about previous academic performance was included, as well as functional outcome based on the Children's Global Assessment Functioning Scale (CGAS). Previous exposure to stressful experiences was assessed using the Schedule for Stressful Life Events (SLES). All analyses were performed using either conditional or stepwise logistic regression models.
Results: Once they have become stabilized, and even after controlling for socio-demographic differences, BD patients were associated with lower levels of functionality [OR 0.65 (0.46, 0.93), p=0.02], and worse performance at school [OR 0.03 (0.01, 0.67), p=0.03] compared with HC. Persistent sub-syndromal psychosis showed the strongest negative correlation with functionality (rho=-0.65, -0.57 for BD and HC respectively; p<0.001). Although BD was associated with more stressful life events, this association did not remain significant in the multivariate models.
Limitations: The small sample size limits our ability to detect differences between groups, and between BD subtypes.
Conclusions: Even when early detection and intervention is provided, BD has a significant impact on functioning and academic performance. It is important to address persistent sub-threshold symptoms and to emphasize the social and rehabilitative components of treatment.
Contexte: Les données probantes indiquent que la plupart des adolescents souffrant de trouble bipolaire (TB) obtiennent un rétablissement syndromique après avoir été adressés à un traitement spécialisé. Cependant, le rétablissement fonctionnel n’est réalisé que dans moins de 50 % de ces cas.
Méthode: Une étude cas-témoins transversale descriptive, basée sur un échantillon clinique de 44 patients de TB âgés de 12 à 19 ans, appariés selon l’âge et le sexe avec 44 témoins en santé (TS). La psychopathologie a été déterminée à l’aide de KSADS-PL, en plus des échelles cliniques. L’information sur le rendement scolaire antérieur était incluse de même que le résultat fonctionnel basé sur l’échelle d’évaluation globale du fonctionnement pour les enfants (CGAS). L’exposition précédente à des expériences stressantes a été évaluée à l’aide de l’échelle des événements stressants de la vie (SLES). Toutes les analyses ont été menées à l’aide de modèles de régression logistique conditionnelle ou séquentielle.
Résultats: Une fois stabilisés, et même après contrôle des différences sociodémographiques, les patients de TB ont été associés à des niveaux plus faibles de fonctionnalité [RC 0,65 (0,46, 0,93), p = 0,02], et à un rendement scolaire plus mauvais [RC 0,03 (0,01, 0,67), p = 0,03] comparé aux TS. Une psychose sous-syndromale persistante présentait la corrélation négative la plus forte avec la fonctionnalité (rho =−0,65, −0,57 pour TB et TS respectivement; p < 0,001). Bien que le TB soit associé à des événements plus stressants, cette association ne demeurait pas significative dans les modèles multivariés.
Limitations: La taille modeste de l’échantillon limite notre capacité de détecter les différences entre les groupes, et entre les sous-types de TB.
Conclusions: Même lorsque la détection et l’intervention précoces sont fournies, le TB a un effet significatif sur le fonctionnement et sur le rendement scolaire. Il est important de prendre en compte les symptômes de sous-seuil persistants et de mettre l’accent sur les composantes sociale et de rétablissement du traitement.
Keywords: adolescents; bipolar disorder; clinical; functionality.
Copyright © 2020 Canadian Academy of Child and Adolescent Psychiatry.