A critical examination of the relationships between food and identity is explored among early British and American Loyalist settlers in Upper Canada (southern Ontario) from the late 18th to the late 19th centuries. This research synthesizes zooarchaeological data from the region and interprets these alongside historical texts to address how meat was incorporated into early immigrant diets. Previous scholarship generally agreed that pork played a dominant role in Upper Canadian cuisine and that residents first settling in the area were particularly reliant on wild meat resources. Archaeological evidence suggests this was not the case. Results and discussions highlight the influence of British working-class traditions on Upper Canadian identities and the development of regional cuisines in southern Ontario. Parallels are drawn to anthropological and sociological studies of migrant foodways, encouraging archaeologists to consider the importance of maintaining food traditions when examining early immigrant assemblages.
Se examinan críticamente las relaciones entre la comida y la identidad entre los primeros colonos lealistas británicos y estadounidenses en el Alto Canadá (sur de Ontario) desde finales del siglo 18 hasta finales del 19. Esta investigación sintetiza datos zooarqueológicos de la región y los interpreta junto con textos históricos para abordar las formas en que la carne se incorporó a las primeras dietas de los inmigrantes. Los estudios anteriores generalmente coincidieron en que la carne de cerdo desempeñaba un papel dominante en la cocina del Alto Canadá y que los residentes que se establecieron por primera vez en el área dependían particularmente de los recursos de carne silvestre. La evidencia arqueológica sugiere que este no fue el caso. Los resultados y las discusiones resaltan la influencia de las tradiciones de la clase trabajadora británica en las identidades del Alto Canadá y el desarrollo de las cocinas regionales en el sur de Ontario. Se trazan aspectos paralelos con los estudios antropológicos y sociológicos de las vías alimentarias de los migrantes, alentando a los arqueólogos a considerar la importancia del mantenimiento de las tradiciones alimentarias en el examen de los primeros grupos de inmigrantes.
Les relations entre les aliments et l'identité parmi les premiers pionniers loyalistes britanniques et américains dans le Haut-Canada (Ontario du Sud) à compter de la fin du 18ème siècle jusqu'à la fin du 19ème siècle font l'objet d'un examen critique. Cette recherche effectue une synthèse de données zooarchéologiques collectées dans la région pour ensuite les interpréter conjointement à des textes historiques afin d'étudier les voies par lesquelles la viande a été introduite dans les régimes alimentaires des premiers immigrants. La recherche antérieure s'accordait généralement sur le fait que le porc jouait un rôle dominant dans la cuisine du Haut-Canada, et que les résidents qui se sont initialement installés dans la région s'appuyaient particulièrement sur des ressources de gibier. Les preuves archéologiques suggèrent que tel n'était pas le cas. Les résultats et les discussions mettent en lumière l'influence des traditions de la classe ouvrière britannique sur les identités du Haut-Canada et le développement des cuisines régionales dans l'Ontario du Sud. Des parallèles sont établis avec les études anthropologiques et sociologiques des régimes alimentaires, incitant les archéologues à prendre en compte l'importance de la préservation des traditions culinaires dans l'étude des assemblages des premiers immigrants.
Keywords: Upper Canada; foodways; identity; immigrants; zooarchaeology.
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