Cerebrospinal fluid (CSF) changes are significant for antemortem diagnoses of some neurological diseases. The aim of this study was to evaluate if the concentration of L-lactate in CSF could be used to differentiate healthy from encephalitic cattle. Cerebrospinal fluid samples from healthy cattle (n = 10) and from those naturally affected by rabies (n = 15), bovine herpesvirus type 5 meningoencephalitis (n = 16), histophilosis (n = 6), or bacterial encephalitis (n = 4), including 1 case of listeriosis, were collected and analyzed. Physical, biochemical (i.e., protein and glucose), and cellular analyses were performed in fresh samples. L-lactate, electrolytes (sodium, potassium, and chloride), calcium, and magnesium concentrations were measured in CSF samples that were kept frozen. L-lactate concentrations were also measured in plasma. Analysis of variance was used for comparison between groups and receiver operating characteristic analysis was performed considering L-lactate in CSF of healthy versus encephalitic cattle. The CSF L-lactate concentration was significantly higher in cattle with bacterial encephalitis than in healthy cattle; however, it did not differ between viral and bacterial encephalitis. The calcium concentrations were lower in cattle with encephalitis. L-lactate concentration in CSF > 3.6 mmol/L can be accepted as a cut-off value to indicate encephalitis. Thus, L-lactate in CSF is important for the diagnosis of encephalitis in cattle. Despite the small number of cases of bacterial encephalitis, it is suggested that L-lactate was not important for the differentiation between viral and bacterial encephalitis. Additional studies with a greater number of observations are necessary to clarify this, specifically in cases of listeriosis.
Les modifications du liquide céphalorachidien (LCR) sont importantes pour le diagnostic antemortem de certaines maladies neurologiques. Le but de cette étude était d’évaluer si la concentration de L-lactate dans le LCR pouvait être utilisée pour différencier les bovins en bonne santé des bovins encéphalitiques. Des échantillons de LCR provenant de bovins en bonne santé (n = 10) et de sujets infectés naturellement par la rage (n = 15), de méningoencéphalite à BoHV-5 (n = 16), l’histophilose (n = 6), ou d’encéphalite bactérienne (n = 4), notamment un cas de listériose ont été collectés et analysés. Des analyses physiques, biochimiques (protéines et glucose), et cellulaires ont été effectuées dans des échantillons frais. Les concentrations de L-lactate, d’électrolytes (Na+, K+, et Cl−), de calcium (Ca), et de magnésium ont été mesurées dans des échantillons de LCR maintenus congelés. Les concentrations de L-lactate ont également été mesurées dans le plasma. Une analyse de variance a été utilisée pour la comparaison entre les groupes et une analyse ROC (Receiver Operating Characteristic) a été réalisée en considérant le L-lactate dans le LCR de bovins en bonne santé par rapport à des bovins encéphalitiques. La concentration de L-lactate dans le LCR était significativement plus élevée chez les bovins présentant une encéphalite bactérienne que chez les bovins en bonne santé. Cependant, elle ne différait pas entre les bovins présentant une encéphalite virale et bactérienne. Les concentrations de Ca étaient plus faibles chez les bovins atteints d’encéphalite. Une concentration de L-lactate dans le LCR > 3,6 mmol/L peut être acceptée comme valeur seuil indiquant une encéphalite. Ainsi, le L-lactate dans le LCR est important pour le diagnostic de l’encéphalite chez les bovins. Malgré le petit nombre de cas d’encéphalite bactérienne inclus, il a été suggéré que la concentration de L-lactate dans le LCR dans la présente étude n’était pas une méthode de diagnostic important dans la différenciation entre l’encéphalite virale et bactérienne chez les bovins. Des études supplémentaires comportant un plus grand nombre d’observations sont nécessaires pour clarifier cet aspect, en particulier dans les cas de listériose.(Traduit par les auteurs).
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