High-Risk Plastic Surgery: An Analysis of 108,303 Cases From the American College of Surgeons National Surgical Quality Improvement Program (ACS NSQIP)

Plast Surg (Oakv). 2020 Feb;28(1):57-66. doi: 10.1177/2292550319880921. Epub 2019 Oct 30.

Abstract

Background: There is a lack of large-scale data that examine complications in plastic surgery. A description of baseline rates and patient outcomes allows better understanding of ways to improve patient care and cost-savings for health systems. Herein, we determine the most frequent complications in plastic surgery, identify procedures with high complication rates, and examine predictive risk factors.

Methods: A retrospective analysis of the 2012 to 2016 American College of Surgeons National Surgical Quality Improvement Program plastic surgery data set was conducted. Complication rates were calculated for the entire cohort and each procedure therein. Microsurgical procedures were analyzed as a subgroup, where multivariate logistic regression models determined the risk factors for surgical site infection (SSI) and related reoperation.

Results: We identified 108 303 patients undergoing a plastic surgery procedure of which 6 264 (5.78%) experienced ≥1 complication. The outcome with the highest incidence was related reoperation (3.31%), followed by SSI (3.11%). Microsurgical cases comprised 6 148 (5.68%) of all cases, and 1211 (19.33%) experienced ≥1 complication. Similar to the entire cohort, the related reoperation (12.83%) and SSI (5.66%) were common complications. Increased operative time was a common independent risk factor predictive of a related reoperation or development of an SSI (P < 001). Of all microsurgeries, 23.3% had an operative time larger than 10 hours which lead to faster increase in reoperation likelihood.

Conclusions: The complication rate in plastic surgery remains relatively low but is significantly increased for microsurgery. Increased operative time is a common risk factor. Two-team approaches and staged operations could be explored, as a large portion of microsurgeries are vulnerable to increased complications.

Historique: Les données à grande échelle sur les complications de la chirurgie plastique font défaut. Une description des taux de référence et des résultats cliniques des patients permettrait de mieux déterminer comment améliorer les soins aux patients et réaliser des économies dans les systèmes de santé. Dans le présent article, les chercheurs recensent les complications les plus fréquentes en chirurgie plastique, dégagent les interventions aux taux de complication élevés et examinent les facteurs de risque prédictifs.

Méthodologie: Les chercheurs ont réalisé une analyse rétrospective des données de chirurgie plastique tirées du programme national d’amélioration de la qualité chirurgicale de l’American College of Surgeons entre 2012 et 2016. Ils ont calculé les taux de complications de toute la cohorte et de chaque intervention recensée. Ils ont analysé les interventions microchirurgicales en sous-groupe, où ils ont utilisé des modèles de régression logistique multivariée pour déterminer les facteurs de risque d’infection des plaies opératoires (IPO) et de réopérations s’y rapportant.

Résultats: Les chercheurs ont dénombré 108 303 patients qui avaient subi une intervention en chirurgie plastique, dont 6 264 (5,78 %) avaient souffert d’au moins une complication. Les réopérations (3,31 %), suivies des IPO (3,11 %) étaient les résultats à la plus forte incidence. Les cas de microchirurgie représentaient 6 148 (5,68 %) de toutes les occurrences, et 1211 (19,33 %) ont souffert d’au moins une complication. Tout comme dans l’ensemble de la cohorte, les réopérations (12,83 %) et les IPO (5,66 %) étaient des complications courantes. La plus longue durée de l’opération était un facteur de risque indépendant fréquent, prédicteur d’une réopération ou d’une IPO (p<0,001). Ainsi, 23,3 % des microchirurgies duraient plus de dix heures, ce qui s’associait à une plus forte augmentation du risque de réopération.

Conclusions: Le taux de complications demeure relativement faible en chirurgie plastique, mais est significativement plus élevé en microchirurgie. La longue durée des opérations représente un facteur de risque courant. On pourrait explorer les approches à deux équipes et les opérations échelonnées, car une forte proportion des microchirurgies sont vulnérables à un accroissement des complications.

Keywords: ACS NSQIP; microsurgery; outcomes; plastic; postoperative complications; surgery; surgical site infection.