Background: As with other specialties, Royal College of Physicians and Surgeons of Canada (RCPSC) trainees in Neurosurgery have anecdotally had challenges securing full-time employment. This study presents the employment status, research pursuits, and fellowship choices of neurosurgery trainees in Canadian programs.
Methods: RCPSC neurosurgery trainees (n = 143) who began their residency training between 1998 and 2008 were included in this study. Associations between year of residency completion, research pursuits, and fellowship choice with career outcomes were determined by Fisher's exact test (p < 0.05, statistical significance).
Results: In 2015, 60% and 26% of neurosurgery trainees had permanent positions in Canada and the USA, respectively. Underemployment, defined as locum and clinical associate positions, pursuit of multiple unrelated fellowships, unemployment, and career change to non-surgical career, was 12% in 2015. The proportion of neurosurgery trainees who had been underemployed at some point within 5 years since residency completion was 20%. Pursuit of in-folded research (MSc, PhD, or non-degree research greater than 1 year) was significantly associated with obtaining full employment (94% vs. 73%, p = 0.011). However, fellowship training was not significantly associated with obtaining full employment (78% vs. 75%, p = 1.000).
Conclusions: Underemployment in neurosurgery has become a significant issue in Canada for various reasons. Pursuit of in-folded research, but not fellowship training, was associated with obtaining full employment.
Tendances récentes au Canada en ce qui regarde les possibilités d’emploi en neurochirurgie.Contexte: À l’instar d’autres stagiaires de la médecine spécialisée, des stagiaires en neurochirurgie membres du Collège royal des médecins et des chirurgiens du Canada (CRMCC) ont dit éprouver, selon des données empiriques, des difficultés à obtenir un emploi à plein temps. Cette étude entend présenter la situation professionnelle des stagiaires inscrits dans des programmes canadiens en neurochirurgie ainsi que leurs activités de recherche et leurs choix en matière de bourses de recherche postdoctorale. Méthodes : Des stagiaires membres du CRMCC ayant entrepris leur résidence entre 1998 et 2008 (n = 143) ont été inclus dans cette étude. Les liens pouvant exister entre l’année de résidence complétée, les activités de recherche, les choix en matière de bourses de recherche postdoctorale et les possibilités d’emploi ont été déterminés au moyen du test exact de Fisher (p < 0,05 ; signification statistique). Résultats : En 2015, 60 % des stagiaires en neurochirurgie du Canada disaient compter sur un poste permanent alors qu’ils étaient 26 % à affirmer la même chose aux États-Unis. Le sous-emploi, défini comme par des postes de suppléant (locum) et de clinicien adjoint, par l’obtention de plusieurs bourses de recherche postdoctorale sans liens apparents, par le chômage et par un changement d’orientation excluant la chirurgie, atteignait 12 % la même année. La proportion de stagiaires disant avoir été sous-employés à un moment ou un autre au cours des 5 années de leur résidence était par ailleurs de 20 %. Le fait de mener un projet de recherche dans le cadre de sa résidence (M.Sc., Ph.D. ou en dehors des cycles supérieurs pendant au moins 12 mois) était clairement associé à l’obtention d’un emploi à temps plein (94 % contre 73 % ; p = 0,011). Cela dit, une formation offerte à la suite de l’obtention d’une bourse de recherche postdoctorale n’a pas été associée de manière notable à l’obtention d’un emploi à temps plein (78 % contre 75 % ; p = 1,000). Conclusions : Le sous-emploi en neurochirurgie est désormais un enjeu important au Canada, et ce, pour toutes sortes de raisons. Contrairement aux formations liées à l’obtention d’une bourse de recherche postdoctorale, le fait de mener un projet de recherche régulier a été associé à l’obtention d’un emploi à temps plein.
Keywords: Canada; Employment; Fellowship; Neurosurgery; Research.