Trans individuals' experiences in primary care

Can Fam Physician. 2019 Apr;65(4):e147-e154.

Abstract

Objective: To explore past experiences and describe the expectations of members of the trans community regarding the delivery of primary care by their family physicians.

Design: Qualitative phenomenologic approach.

Setting: Kingston, Ont, which has a population of approximately 123 000.

Participants: A convenience sample of 11 individuals older than 18 years of age who self-identified as trans was recruited through community agencies and family medicine clinics.

Methods: Semistructured interviews were recorded and transcribed verbatim, and thematic analysis of transcripts was carried out by 2 independent researchers using NVivo.

Main findings: Eleven interviews took place between September and November 2016; 4 individuals identified as trans men, 6 as trans women, and 1 as gender nonconforming. Themes identified included perceived physician knowledge of trans identities, patient self-advocacy, discrimination, positive spaces, and expectations of ideal care. The expected role of the family physician for trans patients includes hormone assessment and prescription and referrals for gender-affirming surgeries.

Conclusion: The trans community has several physical and mental health needs that are not being met by the current health care system. Family physicians need to be empowered to provide services such as hormone initiation and gender-affirming surgery referrals. Although other specialists might have a role for some patients, most trans people expect care to be delivered by family physicians whenever possible.

Objectif: Déterminer ce que des membres de la communauté trans ont déjà eu comme expérience des soins primaires reçus de leurs médecins de famille.

Type d’étude: Une méthode phénoménologique qualitative.

Contexte: Kingston, en Ontario, dont la population est d’environ 123 000 personnes.

Participants: Un échantillon arbitraire de 11 personnes de plus de 18 ans qui se disaient trans a été recruté via des agences communautaires et des cliniques de médecine familiale.

Méthodes: Des entrevues semi-structurées ont été enregistrées et transcrites mot à mot; deux chercheurs indépendants ont ensuite effectué une analyse thématique des transcrits à l’aide du progiciel NVivo.

Principales observations: Onze entrevues ont été effectuées entre septembre et novembre 2016 avec 4 sujets se disant trans mâles, 6 se disant trans femelles et 1 d’un sexe non conformiste. Parmi les thèmes identifiés, mentionnons leur opinion de ce que les médecins connaissent des différents types d’identité trans, la façon dont le patient s’en tire, la discrimination, des endroits sécuritaires et l’espoir de recevoir les meilleurs soins possibles. Les participants s’attendaient à ce que le rôle du médecin de famille inclue l’évaluation et la prescription hormonales ainsi que la référence en chirurgie devant confirmer le sexe choisi.

Conclusion: Les membres de la communauté trans ont plusieurs problèmes de santé physique et mentale auxquels ne répond pas le système de santé actuel. Les médecins de famille devraient être habilités à dispenser des services comme l’initiation d’un traitement hormonal et la référence en chirurgie pour confirmer le sexe choisi. Même si des spécialistes peuvent intervenir chez certains patients, la plupart des sujets trans souhaitent être traités par un médecin de famille le plus souvent possible.

MeSH terms

  • Adult
  • Attitude of Health Personnel*
  • Female
  • Health Knowledge, Attitudes, Practice
  • Humans
  • Male
  • Ontario
  • Physician-Patient Relations*
  • Primary Health Care
  • Qualitative Research
  • Self Efficacy
  • Sexism
  • Transgender Persons / psychology*
  • Vulnerable Populations / psychology