Outcomes Following Macrolide Use in Kidney Transplant Recipients

Can J Kidney Health Dis. 2019 Feb 21:6:2054358119830706. doi: 10.1177/2054358119830706. eCollection 2019.

Abstract

Background: Calcineurin inhibitors (CNI; cyclosporine, tacrolimus) are critical for kidney transplant immunosuppression, but have multiple potential drug interactions, such as with macrolide antibiotics. Macrolide antibiotics (clarithromycin, erythromycin, and azithromycin) are often used to treat atypical infections. Clarithromycin and erythromycin inhibit CNI metabolism and increase the risk of CNI nephrotoxicity, while azithromycin does not.

Objective: To determine the frequency of CNI-macrolide co-prescriptions, the proportion who receive post-prescription monitoring, and the risk of adverse drug events in kidney transplant recipients.

Design: Retrospective cohort study.

Setting: We used linked health care databases in Alberta, Canada.

Patients: We included 293 adult kidney transplant recipients from 2008-2015 who were co-prescribed a CNI and macrolide.

Measurements: The primary outcome was a composite of all-cause hospitalization, acute kidney injury (creatinine increase ≥0.3 mg/dL or 1.5 times baseline), or death within 30 days of the macrolide prescription.

Methods: We identified CNI-macrolide co-prescriptions and compared outcomes in those who received clarithromycin/erythromycin versus azithromycin. We used a linear mixed-effects model to examine the mean change in serum creatinine and estimated glomerular filtration rate (eGFR).

Results: Of the 293 recipients who were co-prescribed a CNI and a macrolide, 38% (n = 112) were prescribed clarithromycin/erythromycin while 62% (n = 181) were prescribed azithromycin. Compared with azithromycin users, clarithromycin/erythromycin users were less likely to have outpatient serum creatinine monitoring post-prescription (56% vs 69%, P = .03). There was no significant difference in the primary outcome between the 2 groups (17% vs 11%, P = .11); however, the risk of all-cause hospitalization was higher in the clarithromycin/erythromycin group (10% vs 3%, P = .02). The mean decrement in eGFR was significantly greater in the clarithromycin/erythromycin versus azithromycin group (-5.4 vs -1.9 mL/min/1.73 m2, P < .05).

Limitations: We did not have CNI levels to correlate with the timing of CNI-macrolide co-prescriptions. We also did not have information regarding the indications for macrolide prescriptions.

Conclusion: Clarithromycin and erythromycin were frequently co-prescribed in kidney transplant recipients on CNIs despite known drug interactions. Clarithromycin/erythromycin use was associated with a higher risk of hospitalization compared with azithromycin users. Safer prescribing practices in kidney transplant recipients are warranted.

Contexte: Les inhibiteurs de la calcineurine (CNI : cyclosporine, tacrolimus) sont essentiels à l’immunosuppression suivant une transplantation rénale. Ils présentent toutefois de nombreux risques d’interactions médicamenteuses avec les antibiotiques macrolides (clarithromycine, érythromycine et azithromycine) employés couramment pour traiter les infections atypiques. La clarithromycine et l’érythromycine inhibent le métabolisme des CNI et augmentent leurs risques de néphrotoxicité, ce qui n’est pas le cas de l’azithromycine.

Objectifs: Déterminer la fréquence de co-prescription d’un CNI et d’un macrolide chez les receveurs d’une greffe rénale, la proportion de patients ayant fait l’objet d’un suivi post-prescription et le risque d’effets indésirables attribuables aux médicaments.

Type d’étude: Une étude de cohorte rétrospective.

Cadre: Les banques de données couplées du système de santé de l’Alberta (Canada).

Sujets: Nous avons inclus 293 adultes receveurs d’un rein entre 2008 et 2015 et à qui on avait co-prescrit un CNI et un macrolide.

Mesures: Le principal résultat attendu était une combinaison d’hospitalisation toutes causes, d’insuffisance rénale aigüe (hausse minimale de 0,3 mg/dL de la créatinine sérique ou équivalente à 1,5 fois la valeur mesurée initialement), ou de décès du patient dans les 30 jours suivant la prescription d’un macrolide.

Méthodologie: Nous avons répertorié les co-prescriptions CNI-macrolide et comparé les résultats des patients traités par clarithromycine/érythromycine à ceux traités avec l’azithromycine. Nous avons employé un modèle linéaire à effets mixtes pour établir les variations moyennes dans les mesures de créatinine sérique et de DFGe.

Résultats: Des 293 receveurs d’un rein ayant reçu une co-prescription CNI-macrolide, 38 % (n = 112) ont été traités avec la clarithromycine/érythromycine et 62 % (n = 181) avec l’azithromycine. Les patients ayant reçu de la clarithromycine/érythromycine étaient moins susceptibles de faire l’objet d’un suivi ambulatoire du taux de créatinine sérique post-prescription (56 % contre 69 % pour l’azithromycine, p = 0,03). Aucune différence significative n’a été observée entre les deux groupes quant au principal résultat attendu (17 % contre 11 %; p = 0,11). Cependant, les patients traités par clarithromycine/érythromycine présentaient un risque supérieur d’hospitalisation toutes causes (10 % contre 3 %; p = 0,02), et la moyenne de décroissance du DFGe pour ces patients était significativement supérieure (-5,4 mL/min/1,73 m2 contre -1,9 mL/min/1,73 m2 pour l’azithromycine; p < 0,05).

Limites: Nous n’avions pas les niveaux de CNI corrélés avec le moment de la co-prescription CNI-macrolide, ni les indications justifiant l’ordonnance de macrolide.

Conclusion: La clarithromycine et l’érythromycine ont été fréquemment co-prescrites aux receveurs d’une greffe rénale traités avec des CNI, malgré la connaissance des interactions médicamenteuses. Les patients recevant de la clarithromycine/érythromycine sont plus susceptibles d’être hospitalisés que ceux recevant de l’azithromycine. L’adoption de pratiques de prescription plus sûres est justifiée chez les receveurs d’une greffe rénale.

Keywords: adverse drug event; calcineurin inhibitor; kidney transplant; macrolide.