Bat lyssaviruses

Rev Sci Tech. 2018 Aug;37(2):385-400. doi: 10.20506/rst.37.2.2809.

Abstract

Bats (order Chiroptera) are the principal reservoir host for 14 of the 16 officially recognised lyssavirus species. Rabies virus is the only lyssavirus that is well established in terrestrial carnivores (worldwide), as well as bats (but only in the Americas). The other bat lyssaviruses occur only outside the Americas. They have a distinct geographical distribution and association with specific bat species, with limited cross-species transmission to other animals and humans, resulting in deadend infections. The nucleoprotein gene is well conserved between all lyssavirus species. Therefore, gold-standard diagnostic techniques detect all lyssaviruses but do not discriminate between viral species. Lyssaviruses are divided into at least three phylogroups, based on their immunogenic and phylogenic properties. Owing to the diversity of glycoproteins among phylogroups, rabies vaccines and immunoglobulins only provide protection against phylogroup I, excluding several of the bat lyssaviruses. Africa hosts a high diversity of lyssaviruses, leading to the hypothesis that this region was the site of emergence; however, this has been challenged by more recent phylogenetic analysis, suggesting a Palearctic origin. Serological evidence indicates a more widespread and even higher diversity of lyssaviruses in bats, suggesting that the incidence of known lyssaviruses is underestimated and several new lyssavirus species are yet to be discovered. Most bats are, however, not able to transmit the virus and therefore pose a low risk to human and animal populations.

Les chauves-souris (ordre des Chiroptères) sont les principaux hôtes réservoirs pour 14 des 16 espèces de lyssavirus officiellement inventoriées. Parmi les lyssavirus, seul le virus de la rage affecte aussi bien les carnivores terrestres (distribution mondiale) que les chauves-souris (uniquement dans les Amériques). Les autres lyssavirus des chauves-souris circulent dans d’autres régions mais pas sur le continent américain. Leur distribution géographique est liée à celle des espèces hôtes de chiroptères, avec des cas limités de transmission interespèces à d’autres animaux ou à l’homme, non suivis d’une adaptation à ces hôtes et aboutissant donc à une impasse écologique. Le gène de la nucléoprotéine est présent dans chacune des espèces de lyssavirus. Par conséquent, les techniques de référence détectent tous les lyssavirus sans les différencier par espèces. Le genre des lyssavirus comporte trois groupes phylogénétiques qui se distinguent par leurs propriétés immunogènes et phylogéniques. En raison de la diversité des glycoprotéines au sein de ces groupes, la protection conférée par les vaccins et les immunoglobulines couvre uniquement le groupe phylogénétique I, ce qui exclut plusieurs virus des chiroptères. L’Afrique héberge un grand nombre de lyssavirus différents, d’où l’idée que cette région du monde était peut-être la source d’émergence des virus, hypothèse toutefois réfutée par de récentes analyses phylogénétiques qui ont mis en avant une probable origine paléarctique. Certains résultats sérologiques font état d’une distribution plus étendue et d’une diversité encore plus élevée des lyssavirus chez les chauves-souris, ce qui laisse supposer que l’incidence des lyssavirus connus est sous-estimée et que nombre d’espèces nouvelles du genre lyssavirus restent à découvrir. Néanmoins, la plupart des chauves-souris ne transmettent pas le virus et par conséquent ne représentent pas un risque significatif pour les populations humaines et animales.

Los murciélagos (orden de los quirópteros) son el principal reservorio de 14 de las 16 especies de Lyssavirus oficialmente descritas. El virus de la rabia es el único lisavirus que está bien implantado a la vez en carnívoros terrestres (en todo el mundo) y en murciélagos (solamente en las Américas). Ninguno de los demás lisavirus de los murciélagos está presente en las Américas. Cada uno presenta características muy definidas en cuanto a su distribución geográfica y su asociación con una u otra especie de murciélago, con escasa transmisión a otras especies animales o al ser humano, lo que se traduce en infecciones cerradas (dead-end). El gen de la nucleoproteína está bien conservado en todas las especies de lisavirus. De ahí que las técnicas de diagnóstico de referencia permitan detectar todos los lisavirus, pero no discriminar entre una u otra especie vírica. En función de sus propiedades inmunógenas y filogenéticas, los lisavirus se dividen en al menos tres filogrupos. Dada la gran variabilidad que presentan las gluproteínas entre esos distintos filogrupos, las vacunas e inmunoglobulinas antirrábicas solo confieren protección contra el filogrupo I, con exclusión de varios lisavirus del murciélago. África alberga muchos y diversos lisavirus, lo que permitió conjeturar que esta región es su lugar de origen, hipótesis que sin embargo parecen desmentir análisis filogenéticos más recientes, que apuntan a un origen paleártico. Los datos serológicos indican una mayor extensión e incluso mayor diversidad de los lisavirus en los murciélagos, lo que lleva a pensar que la incidencia de los lisavirus conocidos está subestimada y que aún quedan por descubrir varias nuevas especies. La mayoría de los murciélagos, sin embargo, son incapaces de transmitir el virus, por lo que entrañan poco riesgo para las poblaciones humanas y animales.

Keywords: Bat; Chiroptera; Distribution; Diversity; Lyssavirus; Phylogroup; Rabies.

MeSH terms

  • Animal Distribution
  • Animals
  • Chiroptera / virology*
  • Genetic Variation*
  • Lyssavirus / genetics
  • Lyssavirus / physiology*
  • Phylogeny