A Retrospective Study of Chronic Kidney Disease Burden in Saskatchewan's First Nations People

Can J Kidney Health Dis. 2018 Sep 17:5:2054358118799689. doi: 10.1177/2054358118799689. eCollection 2018.

Abstract

Background: Chronic kidney disease is more prevalent among First Nations people than in non-First Nations people. Emerging research suggests that First Nations people are subject to greater disease burden than non-First Nations people.

Objective: We aimed to identify the severity of chronic kidney disease and quantify the geographical challenges of obtaining kidney care by Saskatchewan's First Nations people.

Design: This study is a retrospective analysis of the provincial electronic medical record clinical database from January 2012 to December 2013.

Setting: The setting involved patients followed by the Saskatchewan provincial chronic kidney care program, run out of two clinics, one in Regina, SK, and one in Saskatoon, SK.

Patients: The patients included 2478 individuals (379 First Nations and 2099 non-First Nations) who were older than 18 years old, resident in Saskatchewan, and followed by the provincial chronic kidney care program. First Nations individuals were identified by their Indigenous and Northern Affairs Canada (INAC) Number.

Measurements: The demographics, prevalence, cause of end-stage renal disease, severity of chronic kidney disease, use of home-based therapies, and distance traveled for care among patients are reported.

Methods: Data were extracted from the clinical database used for direct patient care (the provincial electronic medical record database for the chronic kidney care program), which is prospectively managed by the health care staff. Actual distance traveled by road for each patient was estimated by a Geographic Information System Analyst in the First Nations and Inuit Health Branch of Health Canada.

Results: Compared with non-First Nations, First Nations demonstrate a higher proportion of end-stage renal disease (First Nations = 33.0% vs non-First Nations = 21.4%, P < .001), earlier onset of chronic kidney disease (MFN = 56.4 years, SD = 15.1; MNFN = 70.6 years, SD = 14.7, P < .001), and higher rates of end-stage renal disease secondary to type 2 diabetes (First Nations = 66.1% vs non-First Nations = 39.0%, P < .001). First Nations people are also more likely to be on dialysis (First Nations = 69.7% vs non-First Nations = 40.2%, P < .001), use home-based therapies less frequently (First Nations = 16.2% vs non-First Nations = 25.7%; P = 003), and must travel farther for treatment (P < .001), with First Nations being more likely than non-First Nations to have to travel greater than 200 km.

Limitations: Patients who are followed by their primary care provider or solely through their nephrologist's office for their chronic kidney disease would not be included in this study. Patients who self-identify as Aboriginal or Indigenous without an INAC number would not be captured in the First Nations cohort.

Conclusions: In Saskatchewan, First Nations' burden of chronic kidney disease reveals higher severity, utilization of fewer home-based therapies, and longer travel distances than their non-First Nations counterparts. More research is required to identify innovative solutions within First Nations partnering communities.

Contexte: La prévalence de l’insuffisance rénale chronique (IRC) est plus élevée chez les autochtones (AUT) que chez les allochtones (ALL); de nouvelles études indiquent que les Premières Nations seraient davantage affligés que les allochtones par le fardeau de la maladie.

Objectifs: Notre objectif était bipartite : i) mesurer la gravité de l’IRC chez les autochtones et; ii) quantifier le défi géographique posé par la distance que les Saskatchewanais autochtones ont à parcourir pour obtenir des soins de santé rénale.

Type d’étude: L’étude est une analyse rétrospective de la base de données provinciale des dossiers médicaux informatisés pour la période s’échelonnant de janvier 2012 à décembre 2013.

Cadre: L’étude concerne les patients suivis dans deux cliniques saskatchewanaises (une à Régina et une autre à Saskatoon) participant au programme provincial de soins des maladies rénales chroniques.

Sujets: L’étude porte sur 2 478 patients adultes (379 autochtones et 2 099 allochtones) résidents de la Saskatchewan et suivis par le programme provincial de soins des maladies rénales chroniques. Les membres des Premières Nations ont été identifiés par leur numéro de Certificat de statut Indien (CSI) émis par le ministère des Affaires Autochtones et du Nord Canada (AADNC*).

Mesures: Ont été colligées les données démographiques des patients, la prévalence de la maladie, les causes de l’insuffisance rénale terminale (IRT), la gravité de l’atteinte, le recours ou non à des traitements à domicile, et la distance à parcourir pour obtenir des soins.

Méthodologie: Les données ont été extraites de la base de données cliniques utilisée pour les soins directs aux patients (dossiers médicaux informatisés du programme de soin des maladies rénales chroniques), gérée prospectivement par le personnel soignant. La distance parcourue par le patient pour obtenir des soins a été estimée par un analyste du système d’informations géographiques de la Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits, de Santé Canada.

Résultats: Comparativement aux patients allochtones, les patients autochtones : présentaient une plus grande prévalence d’IRT (33,0 % vs 21,4 %; p < 0,001); présentaient un déclenchement plus précoce de la maladie (âge moyenAUT : 56,4 ans [SD=15,1]; âge moyenALL : 70,6 ans [SD=14,7]; p < 0,001) et un taux plus élevé d’IRT consécutive à un diabète de type 2 (66,1 % vs 39,0 %; p < 0,001); étaient plus susceptibles d’être dialysés (69,7 % vs 40,2 %; p < 0,001); recouraient moins à des traitements à domicile (AUT : 16,2 %; ALL : 25,7 %; p = 0,003); et étaient contraints de se déplacer davantage pour suivre leurs traitements (p < 0,001) — notamment, les autochtones étaient plus susceptibles de devoir parcourir au-delà de 200 km pour obtenir des soins.

Limites: Les patients qui recevaient leurs traitements chez leur fournisseur de soins primaires ou uniquement via le cabinet de leur néphrologue n’étaient pas inclus dans l’étude. Les patients s’identifiant comme autochtones, mais ne possédant pas de numéros de CSI, n’ont pu être répertoriés aux fins de l’étude.

Conclusion: En Saskatchewan, le fardeau différentiel que représente l’IRC chez les gens issus des Premières Nations se traduit par une atteinte plus sévère, par un moindre recours aux traitements à domicile et par de plus grandes distances à parcourir pour obtenir des soins. Des recherches supplémentaires sont requises pour proposer des solutions innovantes aux communautés partenaires des Premières Nations.

Keywords: First Nation; chronic kidney disease; dialysis modality; quality of life; travel burden.