[Life quality in patients at terminal stage of chronic renal failure with no access to dialysis]

Mali Med. 2013;28(1):6-11.
[Article in French]

Abstract

A transversal prospective study of 69 patients with terminal stage renal disease covering a 12 month period - 1st January to 31st December 2010 - was conducted; the objective was to determine factors affecting their quality of life.

This is a questionnaire study covering a 12 month period. The study group were patients with ESRD whose clearance of creatinin were less than 15ml/min. patients who died shortly after arrival, those with acute renal failure and those undergoing dialysis were excluded.

We used the SF36 questionnaire [8] and classified the results in two groups: scores lower than 50/100=poor quality of life, scores exceed or equal to 50/100=good quality of life. Factors making quality of life also into two groups; for limitations: cessation of all activities and additional effort required; for pain: severe and mild; for health: good and bad; for social and physical activities: reduced and not reduced.

Terminal stage renal disease represents 30.8% of admissions in 12 months, for a total of 69 patients. Thirty-two (46.3%) had good quality of life and 37 (53.7%) poor quality of life. In the latter group, the average age was of 54±4, while in the good quality of life group: the average age was 47.6 ± 4 (p=0.01). Patients in the good quality of life group had better health overall (OR=0.42). Poor quality of life patients had more severe pain (p=0.001); however good quality of life didn't protect against mental problems (p=0.866). Limitations due to mental status were more frequent at the poor quality of life (p=0.01). Social activities were more reduced in the poor quality of life group (p=0.0001) and there were more co-morbidities (29.7% with more than 4).

In our study good quality of life is associated with younger age, fewer comorbidities, less severe physical pain and fewer physical plus social limitations. Quality of life could substantially be improved by acting on modifiable factors such as better treatment for the co-morbidities, more effective pain control and assistance with their social and physical limitations.

Il s'agit d'une étude prospective de type transversale qui s'est déroulée du 01 janvier au 31 décembre 2010 ; l'objectif était d'évaluer la qualité de vie des patients au stade d'insuffisance rénale chronique terminale n'ayant pas accès à la dialyse dans le service de Néphrologie de l'hôpital national Donka.

Nous avons utilisé le questionnaire SF36 (1). Cette échelle donne deux scores, l'un relatif à la santé physique et l'autre à la santé psychique ; chaque dimension est notée de 0 à 100 : plus le score est élevé, meilleure est la qualité de vie. Les patients ont été répartis en deux groupes selon le score obtenu : s'il est inférieur à la moyenne (50/100) le patient est classé non autonome, s'il est supérieur ou égal à 50/100 le patient est classé autonome. Les comorbidités ont été dénombrées par patient et classées de 0 — 4 et plus. Les paramètres étudiés étaient essentiellement cliniques.

Soixante neufs patients ont été retenus pour l'étude. Ils étaient 37 (53,6%) hommes et 32 (46,4%) femmes. L'âge moyen des hommes était de 50,97 ± 2,91ans avec des extrêmes de 15 et 85 ans. L'âge moyen des femmes était de 48 ± 3,13ans avec des extrêmes de 18 et 94 ans. Trente deux patients (46,3%) avaient une bonne qualité de vie et 37 (53,7%) avec une mauvaise qualité de vie. Dans ce dernier groupe l'âge moyen était de 54 ± 4ans tandis que dans l'autre il était de 47,6 ± 4ans (p=0,01).

Les patients ayant une meilleure qualité de vie étaient en meilleure santé (OR=0,42) et la douleur physique peu intense malgré cela ils n'étaient pas à l'abri de souffrance psychique (p=0.866). Ceux avec une mauvaise qualité de vie avaient une douleur physique plus intense (p=0,001) et les limitations dues à l'état mental plus marquées. Les relations sociales y étaient plus réduites (p=0,0001) et les comorbidités plus nombreuses (plus de 29,7% avec plus de 4 comorbidités).

La meilleure qualité de vie est associée à l'âge plus jeune, peu de comorbidités, une faible douleur physique et des relations sociales conservées. Elle peut être améliorée en agissant sur les facteurs modifiables tels que la meilleure prise en charge des comorbidités et de la douleur, une assistance sociale et professionnelle.

Keywords: Conakry; Donka national hospital; End-stage renal disease; Guinea; Quality of life; hôpital national donka; insuffisance rénale terminale; qualité de vie.

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