Antipsychotic Use in Dementia

Can J Psychiatry. 2017 Mar;62(3):170-181. doi: 10.1177/0706743716673321. Epub 2016 Oct 8.

Abstract

Antipsychotics are necessary for many older adults to treat major mental illnesses or reduce distressing psychiatric symptoms. Current controversy exists over the role of antipsychotics in the management of neuropsychiatric symptoms (NPS) in persons with dementia. Although some NPS may be appropriately and safely treated with antipsychotics, a fine balance must be achieved between the benefits of these medications, which are often modest, and adverse events, which may have significant consequences. Approximately one-third of all persons with dementia are currently prescribed antipsychotic medications, and there is significant variation in the use of antipsychotics across care settings and providers. Reducing the inappropriate or unnecessary use of antipsychotics among persons with dementia has been the focus of increasing attention owing to better awareness of the potential problems associated with these medications. Several approaches can be used to curb the use of antipsychotics among persons with dementia, including policy or regulatory changes, public reporting, and educational outreach. Recently, there has been encouraging evidence of a downward trend in the use of antipsychotics in many long-term care settings, although prescribing rates are still higher than what is likely optimal. Although reducing the inappropriate use of antipsychotics is a complex task, psychiatrists can play an important role via the provision of clinical care and research evidence, contributing to improved care of persons with dementia in Canada and elsewhere.

Les antipsychotiques sont nécessaires chez bien des adultes âgés pour traiter des maladies mentales majeures ou réduire des symptômes psychiatriques éprouvants. Il existe présentement une controverse sur le rôle des antipsychotiques dans la prise en charge des symptômes neuropsychiatriques (SNP) chez les personnes souffrant de démence. Bien que certains SNP puissent être traités adéquatement et en sécurité par des antipsychotiques, un équilibre délicat doit être observé entre les avantages de ces médicaments, qui sont souvent modestes, et les effets indésirables, qui peuvent avoir d’importantes conséquences. Des médicaments antipsychotiques sont présentement prescrits à environ un tiers de toutes les personnes souffrant de démence, et il y a une variation significative de l’utilisation des antipsychotiques dans les établissements et chez les fournisseurs de soins. Réduire l’utilisation inappropriée ou non nécessaire des antipsychotiques chez les personnes souffrant de démence est au centre de l’attention croissante que l’on doit à une meilleure connaissance des problèmes éventuels associés à ces médicaments. Plusieurs approches peuvent être utilisées pour freiner l’utilisation des antipsychotiques chez les personnes souffrant de démence, notamment des changements de politiques ou de règlements, des rapports publics et des programmes éducatifs. Récemment, il y a eu des preuves encourageantes d’une tendance vers le bas de l’utilisation d’antipsychotiques dans de nombreux établissements de soins de longue durée (SLD), bien que les taux de prescription soient encore plus élevés que ce qui est probablement optimal. Même si la réduction de l’utilisation inadéquate des antipsychotiques est une tâche complexe, les psychiatres peuvent jouer un rôle important en fournissant des soins cliniques et les données probantes de la recherche, et en contribuant à de meilleurs soins pour les personnes souffrant de démence au Canada et ailleurs.

Keywords: adverse events; antipsychotics; dementia; long-term care; quality improvement; quality of care.

Publication types

  • Review
  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Antipsychotic Agents / therapeutic use*
  • Dementia / drug therapy*
  • Drug Prescriptions / standards*
  • Humans

Substances

  • Antipsychotic Agents

Grants and funding