Caesarean sections in rural Burundi: how well are mothers doing two years on?

Public Health Action. 2016 Jun 21;6(2):72-6. doi: 10.5588/pha.15.0075.

Abstract

Setting: A caesarean section (C-section) is a life-saving emergency intervention. Avoiding pregnancies for at least 24 months after a C-section is important to prevent uterine rupture and maternal death.

Objectives: Two years following an emergency C-section, in rural Burundi, we assessed complications and maternal death during the post-natal period, uptake and compliance with family planning, subsequent pregnancies and their maternal and neonatal outcomes.

Methods: A household survey among women who underwent C-sections.

Results: Of 156 women who underwent a C-section, 116 (74%) were traced; 1 had died of cholera, 8 had migrated and 31 were untraceable. Of the 116 traced, there were no post-operative complications and no deaths. At hospital discharge, 83 (72%) women accepted family planning. At 24 months after hospital discharge (n = 116), 23 (20%) had delivered and 17 (15%) were pregnant. Of the remaining 76 women, 48 (63%) were not on family planning. The main reasons for this were religion or husband's non-agreement. Of the 23 women who delivered, there was one uterine rupture, no maternal deaths and three stillbirths.

Conclusions: Despite encouraging maternal outcomes, this study raises concerns around the effectiveness of current approaches to promote and sustain family planning for a minimum of 24 months following a C-section. Innovative ways of promoting family planning in this vulnerable group are urgently needed.

Contexte : Une césarienne est une intervention d'urgence destinée à sauver une vie. Eviter une nouvelle grossesse pendant au moins 24 mois après une césarienne est important afin de prévenir une rupture utérine et un décès maternel.Objectifs : Deux ans après une césarienne en urgence, dans le Burundi rural, nous avons évalué : les complications et les décès maternels pendant la période post-natale ; la couverture de la planification familiale et son adhérence ; les grossesses suivantes et leur devenir pour la mère et le nouveau-né.Méthodes : Enquête à domicile auprès de femmes qui ont bénéficié d'une césarienne.Résultat : Sur 156 femmes qui ont bénéficié d'une césarienne, 116 (74%) ont pu être retrouvées ; 1 était décédée du choléra, 8 avaient déménagé et 31 n'ont pas pu être localisées. Sur les 116 femmes retrouvées, il n'y a eu aucune complication post-opératoire et aucun décès. Lors de leur sortie de l'hôpital, 83 (72%) femmes ont accepté une contraception. A 24 mois après leur sortie (n = 116), 23 (20%) avaient accouché et 17 (15%) étaient enceintes. Sur les 76 femmes restantes, 48 (63%) n'avaient pas de contraception. Les motifs principaux étaient la religion ou le désaccord du mari. Parmi les 23 qui avaient accouché, il y a eu une rupture utérine, aucun décès maternel, mais il y a eu trois mort-nés.Conclusion : En dépit de résultats encourageants pour les mères, cette étude pose la question de l'efficacité des approches actuelles de la promotion et de la pérennité de la planification familiale pendant un minimum de 24 mois. Il est urgent de trouver des manières innovantes de promouvoir la planification familiale dans ce groupe vulnérable.

Marco de referencia: La cesárea es una intervención de urgencia que salva vidas. Es importante evitar un embarazo por lo menos durante los 24 meses que siguen a la operación, con el fin de evitar la ruptura uterina y la mortalidad materna.Objetivos: El seguimiento durante 2 años después de una cesárea de urgencia en una zona rural de Burundi tuvo por objeto evaluar las complicaciones y la mortalidad materna durante el período posnatal, la aceptación y el cumplimiento del método de anticoncepción y examinar los siguientes embarazos con su desenlace materno y neonatal.Método: Se llevó a cabo una encuesta domiciliaria de las mujeres en quienes se había practicado una cesárea.Resultados: Se evaluaron 116 de las 156 mujeres (74%) que se sometieron a una cesárea; una paciente falleció por cólera, 8 migraron y fue imposible localizar 31 mujeres. Durante el seguimiento de las 116 mujeres no se observaron complicaciones postoperatorias ni defunciones. En el momento del alta hospitalaria, 83 mujeres aceptaron practicar un método anticonceptivo (72%). Veinticuatro meses después del alta hospitalaria, 23 mujeres habían tenido un parto (20%) y 17 estaban embarazadas (15%). De las 76 mujeres restantes, 48 no seguían ningún método de planificación familiar (63%); las principales razones aducidas fueron religiosas o el desacuerdo del cónyuge. En los 23 casos de mujeres que tuvieron un parto, ocurrió una ruptura uterina sin mortalidad materna, pero hubo tres mortinatos.Conclusión: Pese a la buena perspectiva de los desenlaces maternos favorables, el estudio pone de manifiesto inquietudes con respecto a la eficacia de las estrategias vigentes de promoción y mantenimiento de los métodos anticonceptivos durante un mínimo de 24 meses. Se precisan con urgencia estrategias innovadoras que estimulen la planificación familiar en este grupo vulnerable de mujeres.

Keywords: emergency obstetrics; family planning; inter-pregnancy interval; operational research; sub-Saharan Africa.