Objective: To estimate the prevalence of Mycoplasma genitalium in Toronto, Ont; detect mutations associated with macrolide and fluoroquinolone resistance; and describe treatment outcomes.
Design: Prospective, cross-sectional study.
Setting: A sexual health clinic in Toronto.
Participants: A consecutive sample of men and women attending the sexual health clinic between September 1, 2013, and December 20, 2013.
Interventions: Participants underwent testing for M genitalium, along with standard sexually transmitted infection screening. All samples that had positive results for M genitalium were tested for mutations associated with resistance to macrolides and fluoroquinolones. Mycoplasma genitalium treatment was based on resistance profile and verified with a test of cure.
Main outcome measures: Positive results for M genitalium and antibiotic resistance.
Objectif: Estimer la prévalence du Mycoplasma genitalium à Toronto, Ontario; détecter la présence des mutations associées à une résistance aux macrolides et aux fluoroquinolones; et décrire les résultats des traitements.
Type d’étude: Étude prospective transversale.
Contexte: Une clinique de santé sexuelle de Toronto.
Participants: Un échantillon consécutif d’hommes et de femmes ayant visité la clinique de santé sexuelle entre le 1er septembre 2013 et le 20 décembre 2013.
Interventions: Les participants ont subi un test pour le M genitalium en plus du dépistage standard pour les infections à transmission sexuelle. Tous les échantillons trouvés positifs pour le M genitalium ont été testés pour des mutations associées à une résistance aux macrolides et aux fluoroquinilones. Le traitement du M genitalium était basé sur le profil de résistance et vérifié par un test de guérison.
Principaux paramètres à l’étude: Les résultats positifs pour le M genitalium et la résistance aux antibiotiques.
Résultats: Un total de 1193 hommes et femmes ont participé à l’étude. Dans l’ensemble, 4,5 % des 884 hommes et 3,2 % des 309 femmes ont eu des résultats positifs pour le M genitalium. L’infection était souvent asymptomatique (52,0 % des cas). Des mutations responsables de la résistance aux macrolides ont été trouvées dans 58,0 % des infections au M genitalium. On n’a observé aucun échec pour les cas traités à l’azithromycine. Une possibilité d’échec a été observée dans 16,7 % des cas traités à la moxifloxacine.
Conclusion: Le Mycoplasma genitalium est présent au Canada avec une prévalence comparable à celle de la Chlamydia et de la gonorrhée; il est doué d’une résistance élevée aux macrolides et aux fluoroquinolones.