Objective: Because health care resources are constrained, decision-making processes often require clarifying the potential costs and savings associated with different options. This involves calculating a program's costs. The chosen costing perspective defines the costs to be considered and can ultimately influence decisions. Yet reviews of the literature suggest little attention has been paid to the perspective in economic evaluations. This article's purpose is to explore how the costing perspective can affect cost estimates.
Method: As a vehicle for our discussion, we use service use data for clients enrolled in 6 Ontario early psychosis intervention programs. Governmental and nongovernmental payer costing perspectives are considered. We examine annual costs associated with early psychosis intervention clients enrolled for ≤12 months versus those enrolled for >12 months. This also allows for an assessment of the impact that choice of time horizon can make on the results.
Results: The difference in total between group cost for hospital, emergency room, and physicians is $2499; the >12-month group has relatively higher mean costs. When all governmental and nongovernmental costs are considered, there is a mean between-group cost difference of $1272, with lower mean costs for the >12-month group.
Conclusions: Although the Ministry of Health bears a large proportion of costs, other governmental agencies and the private sector can incur a sizeable share. This example demonstrates the potential importance of including other cost perspectives with the hospital sector in analyses as well as the impact of time horizon on cost estimates.
Objectif:: Parce que les ressources de soins de santé sont limitées, les processus décisionnels exigent souvent de clarifier les coûts et les épargnes potentiels associés aux différentes options, ce qui implique de calculer les coûts d’un programme. La perspective d’établissement des coûts choisie définit les coûts à envisager et peut finalement influencer les décisions. Et pourtant, les études de la littérature suggèrent que très peu d’attention a été accordée à la perspective dans les évaluations économiques. Cet article vise à explorer comment la perspective d’établissement des coûts peut influer sur les estimations des coûts.
Méthode:: Aux fins de notre discussion, nous utilisons les données de l’utilisation des services pour les clients inscrits à 6 programmes ontariens d’intervention précoce en psychose. Des perspectives d’établissement des coûts des payeurs gouvernementaux et non gouvernementaux sont examinées. Nous comparons les coûts annuels associés aux clients d’IPP inscrits depuis ≤ 12 mois avec ceux inscrits depuis > 12 mois. Cela permet également d’évaluer l’effet que le choix de l’horizon temporel peut avoir sur les résultats.
Résultats:: La différence totale entre le coût des groupes pour l’hôpital, le service d’urgence et les médecins est de 2 499 $; le groupe de > 12 mois a des coûts moyens relativement plus élevés. Quand tous les coûts gouvernementaux et non gouvernementaux sont pris en compte, il y a une différence moyenne entre le coût des groupes de 1 272 $, le groupe de > 12 mois ayant des coûts moyens plus faibles.
Conclusions:: Même si le ministère de la Santé supporte une large proportion des coûts, d’autres agences gouvernementales et le secteur privé peuvent en assumer une part appréciable. Cet exemple démontre l’importance potentielle d’inclure d’autres perspectives de coûts dans les analyses du secteur hospitalier, ainsi que l’importance de l’effet de l’horizon temporel sur les estimations de coûts.
Keywords: early psychosis intervention; economic evaluation; schizophrenia.
© The Author(s) 2016.