Background: Aside from the known role of common bacteria, there is a paucity of data regarding the possible role of atypical bacteria and viruses in exacerbations of non-cystic fibrosis bronchiectasis.
Objective: To explore the possible role of atypical bacteria (namely, Mycoplasma pneumoniae and Chlamydophila pneumoniae) and respiratory syncytial virus (RSV) as causative agents of bronchiectasis exacerbations.
Methods: A cohort of 33 patients was studied over a two-year period (one year follow-up for each patient). Polymerase chain reaction for the detection of M pneumoniae, C pneumoniae and RSV in bronchoalveolar lavage samples were performed during all visits. Antibody titres (immunoglobulin [Ig]M and IgG) against the aforementioned pathogens were also measured. In addition, cultures for common bacteria and mycobacteria were performed from the bronchoalveolar lavage samples.
Results: Fifteen patients experienced a total of 19 exacerbations during the study period. Although RSV was detected by polymerase chain reaction during stable visits in four patients, it was never detected during an exacerbation. M pneumoniae and C pneumoniae were never detected at stable visits or during exacerbations. IgM antibody titres for these three pathogens were negative in all patient visits.
Conclusions: Atypical pathogens and RSV did not appear to be causative agents of bronchiectasis exacerbations.
HISTORIQUE :: On connaît le rôle des bactéries courantes dans les exacerbations des bronchectasies non attribuables à la fibrose kystique, mais on possède peu de données sur celui des bactéries et des virus atypiques.
OBJECTIF :: Explorer la possibilité que des bactéries atypiques (le Mycoplasma pneumoniae et la Chlamydophila pneumoniae) et le virus respiratoire syncytial (VRS) soient responsables d’exacerbations de la bronchectasie.
MÉTHODOLOGIE :: Une cohorte de 33 patients a fait l’objet d’une étude de deux ans (suivi de chaque patient pendant un an). À chaque rendez-vous, les chercheurs ont effectué une amplification en chaîne de la polymérase (PCR) de prélèvements de lavage broncho-alvéolaire pour déceler le M pneumoniae, la C pneumoniae et le VRS. Ils ont mesuré les titres d’anticorps (immunoglobuline [Ig]M et IgG) contre ces pathogènes. Enfin, ils ont procédé à des cultures de bactéries et mycobactéries courantes dans les prélèvements des lavages broncho-alvéolaires.
RÉSULTATS :: Quinze patients ont subi un total de 19 exacerbations pendant la période de l’étude. Même si le VRS a été décelé par PCR lors du rendez-vous de quatre patients stables, il ne l’a jamais été pendant une exacerbation. On n’a jamais décelé le M pneumoniae ou la C pneumoniae chez les patients stables ou en exacerbation. Les titres d’anticorps de l’IgM de ces trois pathogènes étaient négatifs lors de tous les rendez-vous.
CONCLUSIONS :: Les pathogènes atypiques et le VRS ne semblaient pas responsables des exacerbations de la bronchectasie.