Withdrawing versus not offering cardiopulmonary resuscitation: Is there a difference?

Can Respir J. 2015 Jan-Feb;22(1):20-2. doi: 10.1155/2015/508602. Epub 2014 Nov 13.

Abstract

Conflict between substitute decision makers (SDMs) and health care providers in the intensive care unit is commonly related to goals of treatment at the end of life. Based on recent court decisions, even medical consensus that ongoing treatment is not clinically indicated cannot justify withdrawal of mechanical ventilation without consent from the SDM. Cardiopulmonary resuscitation (CPR), similar to mechanical ventilation, is a life-sustaining therapy that can result in disagreement between SDMs and clinicians. In contrast to mechanical ventilation, in cases for which CPR is judged by the medical team to not be clinically indicated, there is no explicit or case law in Canada that dictates that withholding/not offering of CPR requires the consent of SDMs. In such cases, physicians can ethically and legally not offer CPR, even against SDM or patient wishes. To ensure that nonclinically indicated CPR is not inappropriately performed, hospitals should consider developing ‘scope of treatment’ forms that make it clear that even if CPR is desired, the individual components of resuscitation to be offered, if any, will be dictated by the medical team’s clinical assessment.

Les conflits entre les mandataires et les travailleurs de la santé à l’unité de soins intensifs sont souvent liés aux objectifs des traitements de fin de vie. D’après de récentes décisions judiciaires, un consensus médical quant à l’absence d’indications cliniques pour poursuivre un traitement ne suffit pas pour justifier l’arrêt de la ventilation mécanique sans le consentement du mandataire. La réanimation cardiorespiratoire (RCR), comme la ventilation mécanique, est un traitement de survie qui peut susciter un désaccord entre les mandataires et les cliniciens. Contrairement à la ventilation mécanique, dans les cas où l’équipe soignante ne la juge pas indiquée sur le plan clinique, aucune loi explicite ni aucune jurisprudence canadiennes ne dictent d’obtenir le consentement des mandataires avant d’arrêter la RCR ou de décider de ne pas l’administrer. Sur le plan éthique et juridique, les médecins peuvent donc arrêter la RCR ou ne pas l’administrer, malgré le désaccord des mandataires ou des patients. Afin de s’assurer de ne pas effectuer une RCR non indiquée sur le plan clinique, les hôpitaux devraient envisager de préparer des formulaires sur « la portée du traitement », afin d’établir clairement que, même si une RCR est souhaitée, les divers éléments de la réanimation qui seront entrepris, s’il y a lieu, dépendront de l’évaluation clinique de l’équipe soignante.

MeSH terms

  • Cardiopulmonary Resuscitation / ethics*
  • Heart Arrest / therapy
  • Humans
  • Medical Futility / ethics
  • Medical Futility / legislation & jurisprudence*
  • Respiration, Artificial
  • Resuscitation Orders
  • Withholding Treatment / legislation & jurisprudence*