Perinatal outcomes of twin anemia-polycythemia sequence: a systematic review

J Obstet Gynaecol Can. 2014 Aug;36(8):701-707. doi: 10.1016/S1701-2163(15)30512-0.

Abstract

Objective: To analyze outcomes of monochorionic twins with twin anemia-polycythemia sequence (TAPS).

Data sources: PubMed, EMBASE, Medline, and reference list.

Study selection: We included reports of TAPS defined prenatally with abnormal Doppler studies of middle cerebral artery and normal amniotic fluid volume which reported data as proportional rates.

Data extraction: Abstracted outcomes were postnatal hemoglobin levels, postnatal procedures, and survival rates. Outcomes were analyzed for gestational age at diagnosis of TAPS (15 to 23 weeks, 24 to 29 weeks, > 29 weeks), in utero therapy, and nature of onset (isolated TAPS, or following twin-to-twin transfusion syndrome). The review was performed using MOOSE guidelines. Differences were significant if P < 0.05.

Data synthesis: We assessed data on 28 pregnancies with TAPS. Diagnosis at 15 to 23 weeks' gestation and in utero therapy were associated with the highest mean levels of hemoglobin in anemic twins (P = 0.021), the lowest levels in polycythemic twins (P = 0.025), and the lowest frequency of postnatal procedures (P < 0.001). Survival rate was independent of gestational age at diagnosis and in utero therapy. In cases of TAPS following twin-to-twin transfusion, the mean hemoglobin level was higher in donors than in anemic twins with isolated TAPS (P = 0.029) and similar between recipients and polycythemic twins with isolated TAPS (P = 0.135). Twins with TAPS following twin-to-twin transfusion received in utero therapy more frequently than isolated TAPS twins (P = 0.030) and required a postnatal procedure less often (P < 0.001). Survival rates were similar in each group.

Conclusion: Diagnosis of TAPS at an early gestational age is associated with more favourable outcomes than later diagnosis. In utero therapy improves neonatal hemoglobin levels but does not change survival rates. Previous twin-to-twin transfusion syndrome does not worsen outcomes.

Objectif : Analyser les issues que connaissent les jumeaux monozygotes qui présentent une séquence anémie-polyglobulie gémellaire (twin anemia-polycythemia sequence ou TAPS). Sources de données : PubMed, EMBASE, Medline et liste de références. Sélection des études : Nous avons inclus les études ayant porté sur la TAPS établie avant la naissance (obtention de résultats anormaux aux études Doppler visant l’artère cérébrale moyenne et constatation d’un volume normal de liquide amniotique) qui signalaient leurs données sous forme de taux proportionnels. Extraction des données : Les issues résumées ont été les suivantes : taux postnataux d’hémoglobine, interventions postnatales et taux de survie. Les issues ont été analysées en fonction de l’âge gestationnel au moment du diagnostic de TAPS (15-23 semaines, 24-29 semaines, > 29 semaines), de la présence d’un traitement in utero et de la nature de l’apparition de la TAPS (TAPS isolée ou apparaissant à la suite du syndrome transfuseur-transfusé). L’analyse a été menée au moyen des lignes directrices MOOSE. Les différences ont été considérées significatives lorsque P < 0,05. Synthèse des données : Nous avons évalué des données portant sur 28 grossesses présentant une TAPS. Le diagnostic à 15-23 semaines de gestation et le traitement in utero ont été associés aux taux moyens d’hémoglobine les plus élevés chez les jumeaux anémiques (P = 0,021), aux taux moyens d’hémoglobine les plus bas chez les jumeaux présentant une polyglobulie (P = 0,025) et à la fréquence d’interventions postnatales la plus basse (P < 0,001). Le taux de survie ne dépendait ni de l’âge gestationnel au moment du diagnostic ni de la présence d’un traitement in utero. Dans les cas de TAPS suivant le syndrome transfuseur-transfusé, le taux moyen d’hémoglobine était plus élevé chez les transfuseurs (par comparaison avec la situation constatée chez les jumeaux anémiques dans les cas de TAPS isolée [P = 0,029]) et il était semblable chez les transfusés (par comparaison avec la situation constatée chez les jumeaux présentant une polyglobulie dans les cas de TAPS isolée [P = 0,135]). Les jumeaux présentant une TAPS constatée à la suite du syndrome transfuseur-transfusé ont reçu un traitement in utero plus fréquemment (P = 0,030) et ont nécessité une intervention postnatale moins souvent (P < 0,001) que les jumeaux présentant une TAPS isolée. Les taux de survie étaient semblables d’un groupe à l’autre. Conclusion : L’établissement d’un diagnostic de TAPS à un âge gestationnel précoce est associé à des issues plus favorables que l’établissement d’un diagnostic de TAPS à un âge gestationnel plus tardif. L’administration d’un traitement in utero améliore les taux néonataux d’hémoglobine, mais ne modifie en rien les taux de survie. La présence d’un syndrome transfuseur-transfusé au préalable n’aggrave en rien les issues.

Keywords: anemia polycythemia sequence; monochorionic pregnancy; twin transfusion syndromes; twins.

Publication types

  • Review
  • Systematic Review

MeSH terms

  • Female
  • Fetofetal Transfusion / blood
  • Fetofetal Transfusion / diagnosis
  • Fetofetal Transfusion / physiopathology*
  • Gestational Age
  • Hemoglobins / analysis
  • Humans
  • Pregnancy
  • Pregnancy Outcome*
  • Prenatal Diagnosis

Substances

  • Hemoglobins