Best practices to minimize risk of infection with intrauterine device insertion

J Obstet Gynaecol Can. 2014 Mar;36(3):266-274. doi: 10.1016/S1701-2163(15)30636-8.

Abstract

Background: Intrauterine devices provide an extremely effective, long-term form of contraception that has the benefit of being reversible. Historically, the use of certain intrauterine devices was associated with increased risk of pelvic inflammatory disease. More recent evidence suggests that newer devices do not carry the same threat; however, certain risk factors can increase the possibility of infection.

Objectives: To review the risk of infection with the insertion of intrauterine devices and recommend strategies to prevent infection.

Outcomes: The outcomes considered were the risk of pelvic inflammatory disease, the impact of screening for bacterial vaginosis and sexually transmitted infections including chlamydia and gonorrhea; and the role of prophylactic antibiotics.

Evidence: Published literature was retrieved through searches of PubMed, Embase, and The Cochrane Library on July 21, 2011, using appropriate controlled vocabulary (e.g., intrauterine devices, pelvic inflammatory disease) and key words (e.g., adnexitis, endometritis, IUD). An etiological filter was applied in PubMed. The search was limited to the years 2000 forward. There were no language restrictions. Grey (unpublished) literature was identified through searching the web sites of national and international medical specialty societies.

Values: The quality of evidence in this document was rated using the criteria described in the Report of the Canadian Task Force on Preventative Health Care (Table). Recommendations 1. All women requesting an intrauterine device should be counselled about the small increased risk of pelvic inflammatory disease in the first 20 days after insertion. (II-2A) 2. All women requesting an intrauterine device should be screened by both history and physical examination for their risk of sexually transmitted infection. Women at increased risk should be tested prior to or at the time of insertion; however, it is not necessary to delay insertion until results are returned. (II-2B) 3. Not enough current evidence is available to support routine screening for bacterial vaginosis at the time of insertion of an intrauterine device in asymptomatic women. (II-2C) 4. Routine use of prophylactic antibiotics is not recommended prior to intrauterine device insertion, although it may be used in certain high-risk situations. (I-C) 5. Standard practice includes cleansing the cervix and sterilizing any instruments that will be used prior to and during insertion of an intrauterine device. (III-C) 6. In treating mild to moderate pelvic inflammatory disease, it is not necessary to remove the intrauterine device during treatment unless the patient requests removal or there is no clinical improvement after 72 hours of appropriate antibiotic treatment. In cases of severe pelvic inflammatory disease, consideration can be given to removing the intrauterine device after an appropriate antibiotic regimen has been started. (I-B) 7. An intrauterine device is a safe, effective option for contraception in an HIV-positive woman. (I-B) 8. An intrauterine device can be considered a first-line contraceptive agent in adolescents. (I-A).

Contexte : Les dispositifs intra-utérins constituent un moyen de contraception à long terme extrêmement efficace qui compte l’avantage d’être réversible. Historiquement, l’utilisation de certains dispositifs intra-utérins a été associée à une hausse du risque de syndrome inflammatoire pelvien. Des données plus récentes laissent entendre que cette association ne s’applique pas aux nouveaux dispositifs; toutefois, certains facteurs de risque peuvent accroître la possibilité d’infection. Objectifs : Analyser le risque d’infection associé à l’insertion de dispositifs intra-utérins et recommander des stratégies visant la prévention de l’infection. Issues : Les issues prises en considération ont été le risque de syndrome inflammatoire pelvien, les effets du dépistage de la vaginose bactérienne et des infections transmissibles sexuellement (dont la chlamydiose et la gonorrhée), et le rôle de l’antibioprophylaxie. Résultats : La littérature publiée a été récupérée par l’intermédiaire de recherches menées, le 21 juillet 2011, dans PubMed, Embase et The Cochrane Library au moyen d’un vocabulaire contrôlé (p. ex. « intrauterine devices », « pelvic inflammatory disease ») et de mots clés (p. ex. « adnexitis », « endometritis », « IUD ») appropriés. Un filtre étiologique a été appliqué dans PubMed. Les recherches ont été limitées à la période débutant en l’an 2000. Aucune restriction n’a été appliquée en matière de langue. La littérature grise (non publiée) a été identifiée par l’intermédiaire de recherches menées dans les sites Web de sociétés de spécialité médicale nationales et internationales. Valeurs : La qualité des résultats est évaluée au moyen des critères décrits dans le rapport du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs (Tableau). Recommandations 1. Toutes les femmes demandant l’insertion d’un dispositif intra-utérin devraient être avisées de la légère hausse du risque de syndrome inflammatoire pelvien qui est constatée au cours des 20 premiers jours suivant l’insertion. (II-2A) 2. Toutes les femmes demandant l’insertion d’un dispositif intra-utérin devraient faire l’objet d’une évaluation (au moyen d’une anamnèse et d’un examen physique) visant à établir leur risque de présenter une infection transmissible sexuellement. Les femmes exposées à un risque accru devraient faire l’objet d’un dépistage avant l’insertion ou au moment de celle-ci; cependant, il n’est pas nécessaire de reporter l’insertion jusqu’à l’obtention des résultats. (II-2B) 3. Nous ne disposons pas actuellement d’assez de données pour soutenir la tenue systématique, chez les femmes asymptomatiques, d’un dépistage de la vaginose bactérienne au moment de l’insertion d’un dispositif intra-utérin. (II-2C) 4. L’utilisation systématique d’une antibioprophylaxie n’est pas recommandée avant l’insertion d’un dispositif intra-utérin; toutefois, l’utilisation d’une telle mesure pourrait être envisagée dans certaines situations comptant des risques élevés. (I-C) 5. Les pratiques standard englobent le nettoyage du col et la stérilisation de tous les instruments qui seront utilisés avant et pendant l’insertion d’un dispositif intra-utérin. (III-C) 6. Dans le cadre de la prise en charge d’un syndrome inflammatoire pelvien allant de bénin à modéré, il n’est pas nécessaire de retirer le dispositif intra-utérin pendant le traitement, sauf lorsque la patiente en fait la demande ou en l’absence d’amélioration clinique après 72 heures de traitement approprié au moyen d’antibiotiques. En présence d’un syndrome inflammatoire pelvien grave, le retrait du dispositif intra-utérin à la suite de la mise en œuvre d’un schéma posologique approprié d’antibiotiques peut être pris en considération. (I-B) 7. L’utilisation d’un dispositif intra-utérin constitue une option sûre et efficace en matière de contraception pour ce qui est des femmes séropositives pour le VIH. (I-B) 8. Les dispositifs intra-utérins peuvent être considérés comme étant des modes de contraception de première intention pour ce qui est des adolescentes. (I-A).

Keywords: STD screening; antibiotics; insertion; intrauterine device; pelvic inflammatory disease.

Publication types

  • Practice Guideline

MeSH terms

  • Adolescent
  • Adult
  • Antibiotic Prophylaxis
  • Female
  • HIV Infections / complications
  • Humans
  • Intrauterine Devices*
  • Mass Screening
  • Pelvic Inflammatory Disease / prevention & control*
  • Pregnancy
  • Pregnancy in Adolescence / prevention & control
  • Sexually Transmitted Diseases / diagnosis
  • Vaginosis, Bacterial / prevention & control*