Botanical identification of medicinal roots collected and traded in Morocco and comparison to the existing literature

J Ethnobiol Ethnomed. 2013 Aug 15;9(1):59. doi: 10.1186/1746-4269-9-59.

Abstract

Background: A literature review revealed heavy reliance on a few key publications for identification of medicinal plant species from local or vernacular names and a lack of citation of voucher specimens in many publications. There is a need for more reliable and standardized data on the identity of species used for medicine, especially because local names vary from region to region. This is especially true in the case of medicinal roots, for which identification of species is difficult. This paper contributes to existing data on the species sold as medicinal roots (and other underground plant parts such as bulbs, corms, rhizomes and tubers) in Morocco.

Methods: Data were collected in collaboration with herbalists in Marrakech and collectors in rural regions near Marrakech where species are collected from the wild. The ethno-medicinal uses of these species were also recorded.

Results: We identified the vernacular names for 67 medicinal roots (by free listing) used to treat a variety of human diseases. We were able to collect and identify one or more species for 39 of the recorded vernacular names. The ones we were not able to identify were either imported or no longer available in the markets. We collected more than one species for some of the vernacular names for a total of 43 species. We identified six new vernacular names and four species which had not been previously described in the literature. Our botanical identification matched at least one of the names listed in the literature 63% of the time and did not match any species listed in the literature 37% of the time. Of the three most commonly cited pieces of literature we compared to, we found the greatest overlap with the broader, more comprehensive work of Bellakhdar 1997 (as opposed to Benchâabane and Abbad 1997 which worked in a similarly focused geographical area). However there was only 63% agreement between Bellakhdar 1997 and our botanical identifications, and 29% of the time our identification didn't match even the genus of any of the species listed in any of the 3 most commonly cited pieces of literature.

Conclusions: More rigorous methodology and reporting are needed for medicinal plant research in Morocco. This will ensure that studies are comparable, help to protect traditional medicine users from negative health effects, and, support efforts to conserve overharvested wild medicinal plants.

Résumé: Une revue de la littérature a révélé que l’identification des plantes médicinales (à partir des noms vernaculaires locaux) reste dépendante d’un nombre limités de publications. Une standardisation et une mise en place d’une base de données plus fiable sur l’identité des plantes médicinales utilisées en médecine deviennent un besoin incessant; d'autant plus que les noms locaux peuvent varier d'une région à l'autre. Cela est particulièrement vrai pour les espèces dont les parties souterraines sont utilisées. Cette étude vise à contribuer aux données existantes sur les espèces commercialisées sous forme de racines médicinales (et autres organes souterrains des plantes) dans les marchés de Marrakech.

Méthodes: Les données ont été collectées en collaboration avec les herboristes et les collecteurs à Marrakech et dans plusieurs de ses régions limitrophes où les espèces ont été collectées dans leur milieu naturel. L’utilisation ethno-médicinale locale pour chaque espèce médicinale a été enregistrée.

Résultats: Nous avons inventorié (par la liste libre) les noms vernaculaires correspondant à 67 racines médicinales utilisées pour traiter une panoplie de maladies humaines. Une ou plusieurs espèces végétales ont été collectées et identifiées correspondant à 39 des noms vernaculaires des racines inventoriés. Les espèces que nous n'étions pas en mesure d'identifier étaient essentiellement soit importées ou ne sont plus disponibles sur le marché. Six noms vernaculaires et quatre espèces végétales, qui n’avaient jamais été précédemment décrits dans la littérature, ont été identifiés pour la première fois dans ce travail. L’identification botanique rapportée dans ce travail correspondait à 63% des noms des espèces énumérées dans la littérature et inversement diffère de 37% de ceux précédemment décrits. L’analyse comparative avec les trois littératures les plus fréquemment citées, a montré une grande concordance avec Bellakhdar (1997), considéré comme le travail le plus complet (par opposition à Benchaâbane et Abbad (1997) qui ont travaillé dans la même zone géographique). Toutefois, cette concordance entre notre identification botanique et celle de Bellakhdar (1997) n’était que de 63%, alors que 29% des cas nous n’avons pas trouvé une correspondance même au niveau des genres des espèces décrites par les trois littératures les plus fréquemment citées.

Conclusions: Plus de méthodologie rigoureuse et de publications sont nécessaires pour la recherche en plantes médicinales au Maroc. Il parait évident que l’identification botanique des échantillons provenant de différentes régions du pays soutiendra le développement d'une base de données plus fonctionnelle des plantes médicinales et de leurs noms vernaculaires locaux.

Publication types

  • Comparative Study
  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Ethnobotany
  • Humans
  • Morocco
  • Plant Roots*
  • Plants, Medicinal*