Residents' clinical questions: how are they answered and are the answers helpful?

Can Fam Physician. 2012 Jun;58(6):e344-51.

Abstract

Objective: To assess residents' clinical questions, where they get their answers, the utility of those answers, and if an evidence-based medicine (EBM) workshop improves the use of evidence-based electronic resources.

Design: Prospective observational cohort study.

Setting: Urban family medicine teaching clinics in Edmonton, Alta, in 2007.

Participants: First- and second-year family medicine residents training in the family medicine teaching units.

Methods: An observer recorded clinical questions posed by residents in clinic, the resources used to answer these questions, and how residents thought the answers modified practice. Resources were categorized broadly as colleagues, electronic, or paper. Answer utility was ranked in decreasing order as large change, small change, confirmed, expanded knowledge, or no help. Use of resources was compared before and after an EBM workshop, and between residents under normal supervision and those in semi-independent clinics.

Results: Thirty-eight residents from 5 sites were observed addressing 325 questions in 114 clinical half-day sessions (420 patients). Residents had 0.8 questions per patient and answered 83.4% of questions with 1 resource (range 1 to 6). Residents made 406 attempts to answer questions, using colleagues 65.5% of the time (93.6% were preceptors), electronic resources 20.7% of the time, and paper resources 13.8% of the time. Answers from colleagues were least likely to require secondary resources (F test, P < .001). The utility of answers from colleagues (F test, P = .002) was superior to that of answers from electronic resources, and this difference remained significantly higher in sensitivity analysis. The EBM workshop training did not influence electronic resource use (17.8% before and 15.1% after, Fisher-Freeman-Halton test, P = .18), but semi-independence from preceptors increased the use of electronic resources from 16.5% to 51.0% (Fisher-Freeman-Halton test, P < .001).

Conclusion: Residents have many questions during clinical practice. Preceptors were used more commonly than all other resources combined and were the most dependable resource for residents to obtain answers. Although an EBM workshop was not associated with increased use of electronic evidence-based resources, semi-independent work appeared to be.

Objectif: Étudier les questions cliniques que se posent les résidents, la source de leurs réponses, l’utilité de ces réponses et si un atelier sur la médecine fondée sur des preuves (MFP) améliore l’utilisation des ressources électroniques fondées sur des preuves.

Type d’étude: Étude d’observation prospective de cohorte.

Contexte: Cliniques urbaines d’enseignement de médecine familiale à Edmonton, Alberta, en 2007.

Participants: Résidents des première et deuxième années de médecine familiale poursuivant leur formation dans les unités d’enseignement de médecine familiale.

Méthodes: Un observateur a noté les questions cliniques que posent les résidents durant le stage, les ressources utilisées pour trouver les réponses à ces questions et comment les résidents estiment que ces réponses ont modifié leur façon de pratiquer. En gros, les ressources ont été classées selon les catégories collègues, électronique et papier. L’utilité des réponses a été classée en ordre décroissant selon les catégories grand changement, petit changement, confirmé, gain de connaissances et aucune utilité. On a comparé l’utilisation des ressources avant et après l’atelier MFP et entre les résidents sous supervision normale et ceux dans des cliniques semi-indépendantes.

Résultats: L’observateur a suivi 38 résidents provenant de 5 sites qui avaient eu 325 questions à résoudre dans 114 sessions cliniques d’une demi-journée (420 patients). Les résidents avaient eu 0,8 questions par patient et avaient répondu à 83,4 % des questions à l’aide d’une ressource (valeurs limites 1 et 6). Ils ont fait 406 tentatives pour répondre aux questions, utilisant des collègues 65,5 % du temps (93,6 % étant des professeurs), des sources électroniques 20,7 % du temps et des documents papier 13,8 % du temps. Les réponses des collègues étaient les moins susceptibles d’exiger des ressources additionnelles (test de F, P < ,001). L’utilité des réponses des collègues (test de F, P < ,002) était supérieure à celle provenant des ressources électroniques et cette différence demeurait significative avec l’analyse de sensibilité. L’assistance à l’atelier MFP n’avait pas modifié l’utilisation des ressources électroniques (17,8 % avant et 15,1 % après l’atelier, test de Fisher-Freeman-Halton, P = ,18), mais la présence mitigée des professeurs augmentait l’utilisation de ces ressources de 16,5 % à 51,0 % (test de Fisher-Freeman-Halton, P < ,001).

Conclusion: Les résidents se posent plusieurs questions durant leur pratique clinique. Les professeurs ont été utilisés plus souvent que toutes les autres ressources combinées et constituaient la ressource la plus fiable pour répondre à leurs questions. Bien que l’atelier MFP n’ait pas été associé à une utilisation accrue des ressources électroniques fondées sur des preuves, le travail en cliniques semi-indépendantes semble l’avoir été.

MeSH terms

  • Alberta
  • Cohort Studies
  • Evidence-Based Medicine / education*
  • Family Practice / education*
  • Female
  • Humans
  • Internship and Residency / methods*
  • Learning*
  • Male
  • Preceptorship / methods*
  • Prospective Studies