Cotrimoxazole-resistant Escherichia coli bacteremia in neutropenic patients at a regional oncology hospital

Can J Infect Dis. 1992 Jan;3(1):14-8. doi: 10.1155/1992/140845.

Abstract

In a regional oncology hospital using cotrimoxazole (trimethoprim-sulphamethoxazole) prophylaxis during chemotherapy-induced neutropenia, a single strain of Escherichia coli (indole negative) caused 15 of 27 episodes of Gram-negative rod bacteremia in 1987, and four of 32 such episodes in 1988. This biotype had not been recovered in 1986. Investigations during this 'outbreak' of bacteremias revealed enteric colonization with this strain of E coli in 37% of patients on leukemia or bone marrow transplant wards and in several staff members in July 1987. In 1988, 11 of 32 Gram-negative rod bacteremias were secondary to other strains of indole positive E coli of several different biotypes and plasmid profiles. Indole negative strains all exhibited low level trimethoprim resistance, whereas indole positive strains which subsequently appeared exhibited high level trimethoprim resistance. Failure of cotrimoxazole prophylaxis was initially due to the clonal dissemination of a single strain of E coli within the institution, with the subsequent appearance of multiple E coli strains with probable differing genetic bases for their resistance.

Dans un centre régional anticancéreux utilisant le cotrimoxazole (triméthoprime-sulfaméth-oxazole) à titre prophylactique durant une neutropènie provoquée par la chimiothérapie, une seule souche de Escherichia coli (ne produisant pas d’indole) a causé 15 des 27 accès de bactériémie à germe Gram négatif en 1987 et quatre cas sur 32 en 1988. Ce biotype n’a pas été retrouvé en 1986. Les enquêtes effectuées durant ces bactériémies “épidémiques” ont révélé une colonisation entérique avec cette souche d’E coli chez 37 % des patients atteints de leucémie ou ayant subi une transplantation de moelle osseuse et chez plusieurs membres du personnel en juillet 1987. En 1988, 11 des 32 bactériémies à germe Gram négatif étaient secondaires à d’autres souches d’E coli produisant de l’indole et présentant divers biotypes et profils plasmidiques. Les souches non productrices d’indole manifestaient toutes une résistance faible au triméthoprime contrairement aux souches productrices d’indole, qui lui semblaient hautement résistantes. L’échec du traitement par cotrimoxazole était initialement dû à la dissémination clonale d’une seule souche d’E coli au sein de l’institution, avec l’apparition subséquente de souches multiples d’E coli de bases génétiques probablement différentes quant à leur résistance.

Keywords: Cotrimoxazole; Escherichia coli; Infections; Neutropenia; Septicemia; Trimethoprim resistance; Trimethoprim-sulphamethoxazole.