Research on serotonin and suicidal behavior: neuroendocrine and molecular approaches

Dialogues Clin Neurosci. 2002 Dec;4(4):408-16. doi: 10.31887/DCNS.2002.4.4/hcorrea.

Abstract

We carried out two studies to test the hypothesis that altered central serotonergic function, as assessed by lower prolactin (PRL) response to fenfluramine (D-FEN), is more closely associated with suicidal behavior than a particular psychiatric diagnosis. A D-FEN test was performed in 85 major depressed inpatients, 33 schizophrenic inpatients, and 18 healthy controls. We showed that PRL response to D-FEN is a marker of suicidality, regardless of psychiatric disorder. We then examined the association en the serotonin (5-hydroxytryptamine) receptor 5-HT(2A) gene polymorphism (T102C) and suicide in a sample of Brazilian psychiatric inpatients (95 with schizophrenia, 78 with major depression) and 52 healthy controls. No differences were found in genotypic frequencies across patients and controls. Overall, no differences were found between patients with (n=66) and without (n=107) a history of suicide attempt. We also compared patients with a history of severe suicide attempts (lethality>3; n=32) and patients without such a history (n=107), but they did not exhibit different genotypic frequencies either. These results show thai the 5-HT(2A) gene polymorphism (T102C) may not be involved in the genetic susceptibility to suicidal behavior.

Nosotros realizamos dos estudíos para probar la hipótesis de la alteración de la función serotoninérgica central -la cual se evalua mediante la menor respuesta de prolactina (PRL) a la d-fenfluramina (D-FEN)- que está más estrechamente asociada con la conducta suicida que con cualquier otro diagnóstico psiquiátrico. Se realizó una prueba de D-FEN en 85 pacientes hospitalizados con depresión mayor, 33 pacientes hospitalizados esquizofrénicos y 18 controles normales. Nosotros mostramos que la respuesta de PRL a D-FEN es un marcador de suicidalidad, independiente del diagnóstico psiquiátrico. Luego examínamos la asociación entre el polimorfismo del gen del receptor de serotonina (5-hidroxitriptamina) 5-HT2A (T102C) y el suicidio en una muestra de pacientes psiquiátricos brasileños hospitalizados (95 con esquizofrenia, 78 con depresión mayor) y 52 controles sanos. No se encontraron diferencias en las frecuencias de los genotipos entre los pacientes y controles. En conjunto, no se encontraron diferencias entre pacientes con (n=66) y sin (n=107) historia de intentos suicidas. Nosotros también comparamos pacientes con historia de intentos suicidas severos (letalidad >3, n=32) y pacientes sin tal historia (n=107) y no se encontraron frecuencias genotípicas diferentes entre ellos. Estos resultados demuestran que el polimorfismo del gen de 5-HT2A (T102C) no puede estar involucrado en la susceptibilidad genética a la conducta suicida.

Nous avons mené deux études pour vérifier l'hypothèse selon laquelle l'altération de la fonction sérotoninergique centrale, dont le stigmate est une réponse plus basse de la prolactine (PRL) à la d-fenfluramine (D-FEN), serait plus étroitement associée à un comportement suicidaire qu'à un diagnostic psychiatrique particulier. Un test D-FEN a été réalisé chez des patients hospitalisés, dont 85 étaient atteints de dépression majeure et 33 de schizophrénie, et 18 témoins en bonne santé. Nous avons montré que la réponse de la PRL à la D-FEN est un marqueur de risque suicidaire, indépendamment de toute pathologie psychiatrique. Nous avons alors examiné l'association entre le polymorphisme génétique (T102C) du récepteur 5-HT2A à la sérotonine (5-hydroxytryptamine) et le suicide dans un échantillon de patients brésiliens hospitalisés atteints de pathologie psychiatrique (35 schizophrènes, 78 atteints de dépression majeure) et 52 témoins en bonne santé. Aucune différence de fréquences génotypiques n'a été observée entre les patients et les témoins. Au total, aucune différence n'a été retrouvée entre les patients avec (n=66) ou sans (n=107) antécédent de tentative de suicide. Nous avons aussi comparé les patients ayant un antécédent grave de tentative de suicide (mortalité > 3; n=32) et les patients sans antécédent de ce type (n=107), mais eux non plus ne présentaient pas de fréquences génotypiques différentes. Ces résultats montrent que le polymorphisme génétique du 5-HT2A (T102C) peut ne pas être impliqué dans la sensibilité génétique au comportement suicidaire.

Keywords: depression; genetic susceptibility; schizophrenia; serotonin; suicidal behavior.