Personal protection against biting insects and ticks

Parasite. 2011 Feb;18(1):93-111. doi: 10.1051/parasite/2011181093.

Abstract

Recent events with the first cases of local transmission of chikungunya and dengue fever virus in southern France by Aedes albopictus, adding to the nuisance and potential vectors that can be encountered when traveling in tropical or sub-tropical countries, has shown the value of a reflection on the Personal protection against vectors (PPAV). It is seen during an outbreak of vector-borne disease, or simply because of nuisance arthropods, that our fellow citizens try to protect themselves individually by using an arsenal of resources available on the market. Yet most of these means have been neither checked for effectiveness or safety tests, however, essential. Travellers, staff on mission or assignment, are looking for specific information on how to protect themselves or their families. Health workers had at their disposal so far indications that vary widely from one source to another. Therefore it seemed important to the Society of Travel Medicine (SMV) and the French Society of Parasitology (SFP) to initiate a reflection on this theme. This reflection took the form of recommendations for good practice, following the outline established by the French High Health Authority (HAS). The aim was to gather all relevant information, verified and validated and the format to be used not only by health personnel (doctors, pharmacists, nurses), but also by travel agents and individuals. This document highlights the need to take into account the risk of vector-borne diseases, some deadly, and the benefit of various methods of personal protection. The choice of methods is clearly oriented towards those whose effectiveness has been proven and potential risks assessed. The paper finally proposes two decision trees based on the transmission type (day or night) and kind of stay (short or roaming, long and steady). It concerns travellers, but also expatriates, residents and nomads.

L’actualité récente avec les premiers cas de transmission autochtone par Aedes albopictus des virus chikungunya et de la dengue dans le sud de la France continentale, s’ajoutant aux nuisances et vecteurs potentiels que l’on peut rencontrer lors de voyages ou de missions plus ou moins longues dans les régions à climat chaud, a montré l’intérêt d’une réflexion approfondie sur la Protection personnelle anti-vectorielle (PPAV). Il est observé lors d’épidémie de maladie à transmission vectorielle ou en raison simplement des nuisances liées aux arthropodes, que nos concitoyens cherchent à se protéger individuellement en ayant recours à tout un arsenal de moyens disponibles sur le marché. Or la plupart de ces moyens n’ont fait l’objet ni de contrôles d’efficacité ni de contrôles d’innocuité, pourtant indispensables. Les voyageurs, les personnels envoyés en mission ou en affectation, sont à la recherche d’informations précises sur les moyens de protection pour eux-mêmes ou leurs familles. Les personnels de santé n’avaient à leur disposition jusqu’à présent que des indications très variables d’une source à une autre. C’est pourquoi il a semblé important à la Société de Médecine des Voyages (SMV) et la Société Française de Parasitologie (SFP) d’initier une réflexion sur ce thème. Cette réflexion a pris la forme de Recommandations de bonne pratique, en suivant le schéma élaboré par la Haute Autorité de Santé (HAS). L’objectif était de rassembler toutes les informations pertinentes, vérifiées et validées, et les mettre en forme pour être utilisées non seulement par les personnels de santé (médecins, pharmaciens, infirmiers), mais aussi par les agents touristiques et les particuliers. Ce document met en exergue la nécessité de prendre en compte le risque lié aux maladies à transmission vectorielle, dont certaines sont mortelles, et le bénéfice de différentes méthodes de protection personnelle. Le choix des méthodes est clairement orienté vers celles dont l’efficacité a été prouvée et les risques éventuels évalués. Le document propose finalement deux arbres décisionnels en fonction du type de transmission (diurne ou nocturne) et du type de séjour (court ou itinérant, long et fixe). Il concerne les voyageurs, mais aussi les expatriés, les résidants et les nomades.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Animals
  • Arachnid Vectors*
  • Bites and Stings / prevention & control*
  • Communicable Disease Control / methods*
  • Communicable Diseases / transmission
  • Humans
  • Insect Bites and Stings / prevention & control
  • Insect Repellents / administration & dosage
  • Insect Vectors*
  • Insecticide-Treated Bednets
  • Protective Clothing
  • Tick-Borne Diseases / prevention & control
  • Ticks*
  • Travel

Substances

  • Insect Repellents