Does the reflexive measurement of free PSA have a role in a tertiary cancer centre?

Can Urol Assoc J. 2010 Oct;4(5):317-20. doi: 10.5489/cuaj.09165.

Abstract

Purpose: The percent free prostate-specific antigen (PSA) may complement total PSA for prostate cancer screening, but is of no benefit for monitoring patients with previous prostate cancer diagnoses. At the Princess Margaret Hospital, a tertiary cancer centre in Toronto, Ontario, Canada, PSA values in the range 4 to 10 ng/mL prompt reflexive measurements of free PSA. We hypothesize that reflexive free PSA testing at tertiary cancer centres generates unnecessary costs as the test is often conducted on patients with previous diagnoses of prostate cancer.

Materials and methods: We reviewed all reflexive free PSA measurements conducted on a random sample of 250 men in a 10-year period at our institution. We determined the clinical indications for the PSA tests which triggered reflexive free PSA measurements to estimate the proportion of free PSA tests that are not clinically indicated.

Results: We reviewed the 1099 reflexive free PSA measurements for the 250 subjects. Of these tests, 562 (51%) were triggered by PSA tests ordered for screening/early detection, and 537 (49%) for monitoring.

Conclusions: Of all reflexive free PSA tests, 49% were unnecessary. We conducted 3022 free PSA tests, at a cost of $5.84 per test (Can$); the tests were performed in 2009 at this institution for a total cost of $17 648.48, about 49% of which ($8647.76) likely represents unnecessary annual costs. We suggest a trial of user-selectable order sets allowing physicians to choose whether to include reflexive free PSA measurements on a case-by-case basis. This policy might improve the cost-effectiveness of the PSA test at tertiary cancer centres.

Objectif :: Le pourcentage d’antigène prostatique spécifique (APS) libre peut compléter la mesure de l’APS total dans le dépistage du cancer de la prostate, mais il n’est d’aucune utilité pour la surveillance de patients ayant déjà reçu un diagnostic de cancer de la prostate. À l’hôpital Princess Margaret, un centre de soins oncologiques tertiaires de Toronto, en Ontario (Canada), un taux d’APS se situant entre 4 et 10 ng/mL entraîne systématiquement une évaluation des taux d’APS libre. Nous avançons l’hypothèse que la mesure de l’APS libre dans les centres de soins oncologiques tertiaires entraîne des dépenses inutiles car ce test est souvent mené chez des patients ayant déjà reçu un diagnostic de cancer de la prostate.

Matériel et méthodes :: Nous avons examiné tous les cas de mesure de l’APS libre effectuée dans un échantillon aléatoire de 250 hommes sur une période de 10 ans à notre établissement. Nous avons vérifié les indications cliniques liées aux mesures de l’APS ayant entraîné une mesure de l’APS libre afin d’évaluer la proportion de ces mesures de l’APS libre qui n’étaient pas justifiées sur le plan clinique.

Résultats :: Chez les 250 sujets, 1099 mesures de l’APS libre ont été effectuées. Sur ces tests, 562 (51 %) ont fait suite à des mesures de l’APS prescrites à des fins de dépistage/diagnostic précoce, et 537 (49 %) à des fins de surveillance.

Conclusions :: De toutes les mesures de l’APS libre, 49 % n’étaient pas nécessaires; 3022 tests de mesure de l’APS libre, au coût de 5,84 $ par test, ont été effectués en 2009 à notre établissement, pour un coût total de 17 648,48 $, dont environ 49 % – pour un montant de 8647,76 $ – représente selon toute apparence des dépenses inutiles. Nous suggérons d’établir une règle basée sur le jugement clinique et permettant aux médecins de choisir d’inclure ou non la mesure de l’APS libre au cas par cas. Une telle politique pourrait améliorer la rentabilité des mesures de l’APS dans les centres de soins oncologiques tertiaires.