Randomized trial comparing an anterograde versus a retrograde approach to open radical prostatectomy: results in terms of positive margin rate

Can Urol Assoc J. 2010 Jun;4(3):192-8. doi: 10.5489/cuaj.09089.

Abstract

Objectives: Surgical technique, patient characteristics and method of pathological review may influence surgical margin (SM) status. Positive surgical margin (SM+) rates of 14% to 46% have been reported in different radical retropubic prostatectomy (RRP) series. We evaluated the effect of an anterograde versus retrograde approach to RRP and specifically focused on the incidence of SM+.

Methods: From January 2003 to November 2007, we randomly assigned 200 patients with clinically localized prostate adenocarcinomas to undergo a retrograde (Group A) versus an anterograde (Group B) open RRP. All RRPs were performed at our institution by 2 surgeons. For all 200 patients, we evaluated a panel of clinical and pathological variables relating to their association with SM status.

Results: In Group A, 22% of cases after RRP showed a pT3 tumour and 39% of cases with a Gleason score >/=7 (4+3); in Group B, 20% of cases showed a pT3 tumour and 37% of cases with a Gleason score >/=7 (4+3) (p > 0.10). The incidence of SM+ was 18% in Group A and 14% in Group B (p = 0.0320). In Group A, 22.2% of cases with SM+ had multiple positive margins, whereas no cases in Group B showed multiple SM+. Regarding the localization of SM+, no difference was found between the 2 groups. In the multivariate analysis, only prostate-specific antigen (p = 0.0090 and p = 0.0020, respectively in the 2 groups) and pathological stage (p < 0.0001 in both groups) were significant and independently associated with SM+ occurrence.

Conclusion: In our experience, the anterograde approach to open RRP is associated with lower SM+ rates and no risk of multiple SM+ when compared with the retrograde approach.

Objectifs :: La technique chirurgicale, les caractéristiques du patient et la méthode d’examen pathologique peuvent tous avoir un impact sur le statut des marges chirurgicales. Des taux de marges chirurgicales positives de 14 à 46 % ont été notés lors de différentes séries de prostatectomies radicales rétropubiennes (PRR). Nous avons évalué l’effet d’un abord antérograde ou rétrograde, plus précisément sur l’incidence des marges chirurgicales positives.

Méthodologie :: Entre janvier 2003 et novembre 2007, nous avons choisi au hasard 200 patients porteurs d’un adénocarcinome pro-statique cliniquement localisé pour qu’ils subissent une PRR ouverte rétrograde (groupe A) ou antérograde (groupe B). Toutes les PRR ont été réalisées à notre établissement par deux chirurgiens. Pour chacun des 200 patients, nous avons évalué un ensemble de variables cliniques et pathologiques quant à leur lien avec le statut des marges chirurgicales.

Résultats :: Dans le groupe A, 22 % des patients présentaient une tumeur pT3 et 39 %, un score de Gleason ≥ 7 (4+3) après la PRR; dans le groupe B, 20 % des patients présentaient une tumeur pT3 et 37 %, un score de Gleason ≥ 7 (4+3) (p > 0,10). L’incidence des marges chirurgicales positives était de 18 % dans le groupe A et de 14 % dans le groupe B (p = 0,0320). Dans le groupe A, 22,2 % des cas de marges chirurgicales positives étaient des cas multiples, tandis qu’aucun des patients du groupe B n’avaient de marges chirurgicales positives multiples. Aucune différence n’a été notée entre les deux groupes concernant l’emplacement des marges positives. Dans l’analyse multivariée, seuls l’antigène pro-statique spécifique (p = 0,0090 et p = 0,0020, respectivement, dans les deux groupes) et le stade pathologique (p < 0,0001 dans les deux groupes) étaient significatifs et liés de façon indépendante à la présence de marges chirurgicales positives.

Conclusion:: Selon nos observations, l’abord antérograde est lié à des taux inférieurs de marges chirurgicales positives et à un risque nul de charges chirurgicales positives multiples, en comparaison avec l’abord rétrograde.