Improving use of medicines for older people in long-term care: contrasting the policy approach of four countries

Healthc Policy. 2008 Feb;3(3):e154-67.

Abstract

The quality of nursing home care for older people, including medication use and related outcomes, has been problematic in a number of developed countries. This paper compares the policy approaches to drug prescribing and administration in nursing homes adopted by four countries. The United States has led the way in terms of regulating and inspecting nursing homes, with strict requirements for prescribing psycho-tropic medications, commonly known as "chemical restraints." These requirements have been facilitated by detailed data collection mandated by the US government. Although regulation has led to marked reductions in the prescribing of these agents, underused medications have received little attention. Despite similar problems with the use of psychotropic drugs, the United Kingdom, Australia and New Zealand have adopted a more generic approach to drug use in the nursing home setting, a situation that may reflect the different organization and ethos of healthcare systems in these countries. Developments in systematic medication data capture, greater collaboration and more educational feedback to prescribers and facilities would represent a major step forward in long-term care policy in these latter three countries, while a broader educational focus would further support improvements in the US setting.

La qualité des soins dispensés dans les foyers pour personnes âgées est problématique dans plusieurs pays développés, et cette préoccupation s'est étendue à l'utilisation des médicaments et aux effets connexes. Le présent article compare les politiques adoptées par quatre pays à ce chapitre. Les États-Unis ont pris les devants en matière de réglementation et d'inspection des foyers pour personnes âgées et ont adopté des exigences strictes concernant la prescription de médicaments psychotropes, communément appelés 《 contraintes chimiques 》. Ces exigences s'appuient sur une collecte de données détaillées, effectuée à la demande du gouvernement américain. Bien que la réglementation ait mené à une réduction marquée du nombre d'ordonnances de ces agents, les médicaments sous-utilisés n'ont pas fait l'objet d'une promotion très musclée. Même s'ils ont eu des problèmes semblables avec l'utilisation des médicaments psychotropes, le Royaume-Uni, l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont adopté une approche beaucoup plus générique en ce qui concerne l'utilisation des médicaments dans les foyers pour personnes âgées – approche qui reflète peut-être l'organisation et l'éthos différents qui caractérisent les systèmes de santé de ces pays. Les progrès réalisés dans la capture systématique des données sur les médicaments, une collaboration accrue et une rétroaction plus informative aux prescripteurs et aux établissements constitueraient un grand pas en avant dans les politiques sur les soins de longue durée dans ces trois pays, tandis qu'un accent accru sur l'éducation favoriserait l'apport d'améliorations dans le contexte états-unien.