Microbiological guideline values for recreational bathing in Canada: Time for change?

Can J Infect Dis Med Microbiol. 2007 Mar;18(2):153-7. doi: 10.1155/2007/180308.

Abstract

Recreational bathing is an activity practiced by thousands of Canadians every year. While its health benefits are numerous, bathing in polluted water can also be a source of health problems. These problems are generally nonspecific and are difficult to detect through usual health monitoring systems. Most involve ear and eye ailments, febrile respiratory illness and, particularly, gastroenteritis. In 1992, Health Canada recommended microbiological guideline values for recreational water quality. The values are based on the presence of fecal indicator bacteria, namely, enterococci for marine water, and Escherichia coli or fecal coliforms for fresh water. In marine water, the guideline value is set at 35 enterococci/100 mL, while in fresh water, the standard is 200 E coli/100 mL or 200 fecal coliforms/100 mL when experience demonstrates that over 90% of the fecal coliforms are E coli. Notwithstanding certain variances, many Canadian provinces apply these guidelines. However, in Ontario, the guideline is 100 E coli/100 mL. Over the past several years, many epidemiological studies, including randomized clinical trials, have examined the relationship between bathing in polluted water and ensuing health problems. On review of this literature, the Canadian guideline values for marine water seems appropriate, but scientific evidence argues toward lowering the Canadian guideline values for fresh water to 100 E coli/100 mL, in line with the standard currently in effect in Ontario.

La baignade est une activité pratiquée par des milliers de Canadiens chaque année. Elle procure d’énormes bienfaits sur le plan de la santé. Cependant, la baignade en eau polluée peut également être une source de problèmes de santé. Ces problèmes sont souvent vagues et difficiles à relever par les systèmes habituels de surveillance sanitaire. Il est question ici, entre autres, d’atteintes des oreilles ou des yeux, de maladies fébriles respiratoires et surtout de gastroentérites. En 1992, Santé Canada a fixé des valeurs limites pour la baignade. Celles-ci reposent sur la présence d’indicateurs de contamination fécale, soit sur les entérocoques pour l’eau de mer et sur les Escherichia coli ou les coliformes fécaux pour l’eau douce. Les recommandations sont de 35 entérocoques/100 ml en milieu marin. En eau douce, elles sont de 200 E. coli/100 ml ou de 200 coliformes fécaux/100 ml si l’expérience montre que plus de 90 % des coliformes fécaux sont des E. coli. Plusieurs provinces canadiennes suivent ces recommandations, à quelques variantes près. Cependant, en Ontario, on applique une limite de 100 E. coli/100 ml. Ces dernières années, plusieurs études épidémiologiques, dont des essais cliniques hasardisés, ont été réalisées sur les problèmes de santé liés à la baignade en eau polluée. À la suite de l’examen de la documentation, la valeur limite de micro-organismes en eau de mer au Canada semble appropriée; par contre, les données scientifiques plaident en faveur d’un abaissement de la valeur limite de micro-organismes en eau douce à 100 E. coli/100 ml, à l’exemple de celle qui est actuellement en vigueur en Ontario.

Keywords: Bathing; Enterococci; Escherichia coli; Fecal coliforms; Guidelines; Recreational water.