Evaluation of oral cannabinoid-containing medications for the management of interferon and ribavirin-induced anorexia, nausea and weight loss in patients treated for chronic hepatitis C virus

Can J Gastroenterol. 2008 Apr;22(4):376-80. doi: 10.1155/2008/725702.

Abstract

Objectives: The systemic and cognitive side effects of hepatitis C virus (HCV) therapy may be incapacitating, necessitating dose reductions or abandonment of therapy. Oral cannabinoid-containing medications (OCs) ameliorate chemotherapy-induced nausea and vomiting, as well as AIDS wasting syndrome. The efficacy of OCs in managing HCV treatment-related side effects is unknown.

Methods: All patients who initiated interferon-ribavirin therapy at The Ottawa Hospital Viral Hepatitis Clinic (Ottawa, Ontario) between August 2003 and January 2007 were identified using a computerized clinical database. The baseline characteristics of OC recipients were compared with those of nonrecipients. The treatment-related side effect response to OC was assessed by c2 analysis. The key therapeutic outcomes related to weight, interferon dose reduction and treatment outcomes were assessed by Student's t test and c2 analysis.

Results: Twenty-five of 191 patients (13%) initiated OC use. Recipients had similar characteristics to nonrecipients, aside from prior marijuana smoking history (24% versus 10%, respectively; P=0.04). The median time to OC initiation was seven weeks. The most common indications for initiation of OC were anorexia (72%) and nausea (32%). Sixty-four per cent of all patients who received OC experienced subjective improvement in symptoms. The median weight loss before OC initiation was 4.5 kg. A trend toward greater median weight loss was noted at week 4 in patients eventually initiating OC use (-1.4 kg), compared with those who did not (-1.0 kg). Weight loss stabilized one month after OC initiation (median 0.5 kg additional loss). Interferon dose reductions were rare and did not differ by OC use (8% of OC recipients versus 5% of nonrecipients). The proportions of patients completing a full course of HCV therapy and achieving a sustained virological response were greater in OC recipients.

Conclusions: The present retrospective cohort analysis found that OC use is often effective in managing HCV treatment-related symptoms that contribute to weight loss, and may stabilize weight decline once initiated.

OBJECTIFS :: Les effets secondaires systémiques et cognitifs du traitement de l’hépatite C (VHC) peuvent être invalidants et nécessiter des réductions de dose ou l’arrêt du traitement. Les médicaments oraux à base de cannabinoïdes (MOC) soulagent les nausées et les vomissements induits par la chimiothérapie et corrigent le syndrome d’émaciation lié au sida. L’efficacité des MOC dans la prise en charge des effets secondaires liés au traitement du VHC est inconnue.

MÉTHODES :: Tous les patients qui ont débuté un traitement par interféron-ribavirine à la clinique de traitement de l’hépatite virale de l’Hôpital d’Ottawa (Ottawa, Ontario) entre août 2003 et janvier 2007 ont été recensés à l’aide d’une base de données cliniques informatisée. Les caractéristiques de départ des receveurs de MOC ont été comparées à celles des non-receveurs. La réponse aux MOC sur le plan des effets secondaires liés au traitement contre l’hépatite a été évaluée au moyen du test du χ2. Les paramètres thérapeutiques clés avaient trait au poids, à la réduction de la dose d’interféron et à l’issue des traitements et ont été évalués au moyen des tests t de Student et du χ2.

RÉSULTATS :: Vingt-cinq patients sur 191 (13 %) ont commencé à prendre des MOC. Les receveurs présentaient les mêmes caractéristiques que les non-receveurs, outre des antécédents d’utilisation de marijuana (24 %, contre 10 %, respectivement, p = 0,04). La durée médiane avant le début des MOC était de sept semaines. Les indications les plus courantes pour l’instauration des MOC étaient l’anorexie (72 %) et les nausées (32 %). Soixante-quatre pour cent de tous les patients qui ont reçu des MOC ont connu une amélioration subjective de leurs symptômes. La perte de poids médiane avant l’instauration des MOC était de 4,5 kg. Une tendance à une perte de poids médiane plus accentuée a été notée à la semaine 4 chez les patients qui ont éventuellement commencé à prendre des MOC (− 1,4 kg), comparativement aux non-receveurs (− 1,0 kg). La perte de poids s’est stabilisée un mois après le début des MOC (perte de poids médiane additionnelle (0,5 kg). Les réductions des doses d’interféron ont été rares et n’ont pas différé selon l’utilisation ou non des MOC (8 % des receveurs, contre 5 % des non-receveurs). Les proportions de patients ayant complété leur cycle de traitement anti-VHC complet et ayant obtenu une réponse virologique soutenue ont été plus grandes chez les receveurs de MOC.

CONCLUSION :: La présente analyse de cohorte rétrospective a révélé que l’utilisation des MOC est souvent efficace pour la prise en charge des symptômes liés au traitement du VHC qui contribuent à la perte de poids et pourrait stabiliser la perte pondérale lorsqu’elle est débutée.

Publication types

  • Comparative Study
  • Controlled Clinical Trial

MeSH terms

  • Adult
  • Anorexia / chemically induced
  • Anorexia / drug therapy
  • Antiviral Agents / adverse effects*
  • Cannabinoids / pharmacology
  • Cannabinoids / therapeutic use*
  • Dose-Response Relationship, Drug
  • Female
  • Hepatitis C, Chronic / drug therapy*
  • Humans
  • Interferons / adverse effects*
  • Male
  • Middle Aged
  • Nausea / chemically induced
  • Nausea / drug therapy
  • Retrospective Studies
  • Ribavirin / adverse effects*
  • Treatment Outcome
  • Weight Loss / drug effects

Substances

  • Antiviral Agents
  • Cannabinoids
  • Ribavirin
  • Interferons