Publicly funded pegylated interferon-alpha treatment in British Columbia: disparities in treatment patterns for people with hepatitis C

Can J Gastroenterol. 2008 Apr;22(4):359-64. doi: 10.1155/2008/243607.

Abstract

Background: An estimated 60,000 British Columbians are chronically infected with the hepatitis C virus (HCV); 10% to 20% will develop cirrhosis after 20 years and 5% to 10% of these will develop hepatocellular carcinoma. Although treatment may prevent cirrhosis and liver cancer, and improve quality of life, availability is limited.

Methods: Individuals with HCV genotypes 1, 4, 5 and 6 who underwent baseline HCV-RNA tests between January 1, 2003 and December 31, 2005, and were eligible for publicly funded treatment through PharmaCare were linked to British Columbia's reportable disease database. Patterns in treatment were examined, including age at treatment, sex, location, time to treatment from HCV diagnosis and seasonality of treatment.

Results: When corrected for HCV prevalence, men were more likely to receive treatment than women (RR 1.16, 95% CI 1.02 to 1.31). Patients aged 35 to 54 years and 55 years or older were 3.45 times (95% CI 2.80 to 4.26 times) and 4.49 times (95% CI 3.55 to 5.69 times), respectively, more likely to initiate treatment than 15- to 34-year-olds. Differences were noted between health authorities. Patients in rural health service delivery areas (HSDAs) were 1.25 times (95% CI 1.10 to 1.42 times) more likely to receive treatment than those in urban HSDAs. Patients had an average lapse of four years between HCV diagnosis and receiving treatment. The highest proportion of patients initiated therapy between January and March (36.5%), with the lowest between October and December (less than 14%).

Conclusions: This data linkage enabled us to identify populations less likely to receive publicly funded treatment. Rural HSDAs have higher rates of therapy initiation; this pattern merits further research but may be a result of integrated prevention and care projects in rural areas. Policy changes to the current PharmaCare funding co-payment schedules could reduce seasonal variability of treatment initiations throughout the year.

HISTORIQUE :: On estime que 60 000 Britanno-Colombiens souffrent d’une infection chronique par le virus de l’hépatite C (VHC). De 10 % à 15 % d’entre eux ne sont pas traités et développent une maladie hépatique terminale. Le traitement peut prévenir la cirrhose et le cancer hépatique et améliorer la qualité de vie, mais il est peu disponible.

MÉTHODOLOGIE :: Les personnes atteintes des génotypes 1, 4, 5 et 6 du VHC qui ont subi des tests de base de l’ARN-VHC entre le 1er janvier 2003 et le 31 décembre 2005 et qui avaient droit à un traitement financé par le gouvernement par l’entremise de PharmaCare ont été à reliés la base de données des maladies à déclaration obligatoire de la Colombie-Britannique. Les auteurs ont examiné les modes de traitement, y compris l’âge au moment du traitement, le sexe, le lieu, le délai de traitement après la diagnostic de VHC et le caractère saisonnier du traitement.

RÉSULTATS :: Une fois les données corrigées pour tenir compte de la prévalence de VHC, les hommes étaient plus susceptibles d’être traités que les femmes (RR 1,16, 95 % IC 1,02 à 1,31). Les patients de 35 à 54 ans et de 55 ans et plus étaient respectivement 3,45 fois (95 % IC 2,80 à 4,26 fois) et 4,49 fois (95 % IC 3,55 à 5,69 fois) plus susceptibles d’entreprendre un traitement que les 15 à 34 ans. Les auteurs ont constaté des différences entre les autorités sanitaires. Les patients des zones de services de santé (ZSS) rurales étaient 1,25 fois (95 % IC 1,10 à 1,42 fois) plus susceptibles d’être traités que ceux des ZSS urbaines. En moyenne, quatre ans s’écoulaient entre le diagnostic de VHC et le traitement. La plus forte proportion de patients entreprenaient le traitement entre janvier et mars (36,5 %) et la plus petite, entre octobre et décembre (moins de 14 %).

CONCLUSIONS :: Les liens établis entre les données ont permis aux auteurs de repérer les populations les moins susceptibles de recevoir un traitement financé par le gouvernement. Les ZSS rurales présentent un taux plus élevé d’initiation du traitement. Ce phénomène mérite des recherches plus approfondies mais peut découler de la prévention intégrée et des programmes de soins dans les régions rurales. Des changements de politiques aux échéanciers actuels de financement par quote-part de PharmaCare pourraient réduire la variabilité saisonnière d’initiation des traitements au cours de l’année.

MeSH terms

  • Adolescent
  • Adult
  • Age Factors
  • Antiviral Agents / therapeutic use*
  • British Columbia / epidemiology
  • Demography
  • Drug Utilization
  • Female
  • Health Services Accessibility / economics*
  • Hepatitis C / diagnosis
  • Hepatitis C / drug therapy*
  • Hepatitis C / epidemiology
  • Humans
  • Interferons / therapeutic use*
  • Male
  • Middle Aged
  • Program Evaluation
  • Public Health Practice
  • Ribavirin / therapeutic use*
  • Sex Factors

Substances

  • Antiviral Agents
  • Ribavirin
  • Interferons