Central poststroke pain: an abstruse outcome

Pain Res Manag. 2008 Jan-Feb;13(1):41-9. doi: 10.1155/2008/754260.

Abstract

Central poststroke pain (CPSP), formerly known as thalamic pain syndrome of Déjerine and Roussy, is a central neuropathic pain occurring in patients affected by stroke. It is one manifestation of central pain, which is broadly defined as central neuropathic pain caused by lesions or dysfunction in the central nervous system. Thalamic pain was first described 100 years ago by Déjerine and Roussy and has been described as "among the most spectacular, distressing, and intractable of pain syndromes". CPSP is characterized by constant or intermittent pain and is associated with sensory abnormalities, particularly of thermal sensation. While the pain is frequently described as burning, scalding, or burning and freezing, other symptoms are usually vague and hard to characterize, making an early diagnosis particularly difficult. In fact, those who develop CPSP may no longer be under the care of health care professionals when their symptoms begin to manifest, resulting in misdiagnosis or a significant delay before treatment begins. Diagnosis is further complicated by cognitive and speech limitations that may occur following stroke, as well as by depression, anxiety and sleep disturbances. Patients may also exhibit spontaneous dysesthesia and the stimulus-evoked sensory disturbances of dysesthesia, allodynia and hyperalgesia. The present study offers a historical reference point for future clinical and basic research into this elusive type of debilitating pain.

La douleur centrale après un accident vasculaire cérébral (DCA), qu’on appelait auparavant « syndrome thalamique de Déjerine et Roussy », est une douleur névropathique centrale ressentie par des patients souffrant d’un AVC. C’est une manifestation de douleur centrale, largement définie par une douleur névropathique centrale causée par des lésions ou un dysfonctionnement du système nerveux central. Déjerine et Roussy ont défini la douleur thalamique pour la première fois il y a cent ans et l’ont décrite comme l’un des syndromes de douleur les plus spectaculaires, les plus pénibles et les plus réfractaires. La DCA se caractérise par une douleur constante ou intermittente et s’associe à des anomalies sensorielles, notamment la sensation thermique. La douleur est souvent décrite comme une sensation de brûlure, d’ébouillantage ou de brûlure et de gel. D’autres symptômes sont généralement vagues et difficiles à caractériser, ce qui complique particulièrement le diagnostic précoce. En fait, les personnes qui développent une DCA ne sont peut-être plus suivies par un professionnel de la santé lorsque leurs symptômes se manifestent, ce qui entraîne un mauvais diagnostic ou un retard important avant le début du traitement. De plus, le diagnostic est compliqué par les limites cognitives et de la parole possibles après un AVC, ainsi que par la dépression, l’anxiété et les troubles du sommeil. Les patients peuvent également présenter une dysesthésie active et les troubles sensoriels évoqués par des stimuli causés par la dysesthésie, l’allodynie et l’hyperalgésie. La présente étude offre un point de référence historique pour les futures recherches cliniques et fondamentales sur ce type de douleur débilitante fugace.

Publication types

  • Review

MeSH terms

  • Brain / physiopathology*
  • Humans
  • Neuralgia / etiology*
  • Neuralgia / physiopathology*
  • Stroke / complications*
  • Stroke / physiopathology*